C'est l'histoire d'un film, Last action hero de John McTiernan sorti en 1993, narrant les aventures du héros de cinéma Jack Slater, interprété par Arnold Schwarzenegger, qui se retrouve embarqué par un jeune enfant muni d'un ticket magique dans le monde réel où les coups font vraiment mal. Drôle, inventif, brillant, cette mise en abîme originale a marqué les esprits notamment pour ses nombreux clins d'oeil référenciels.
Avec Coeur d'encre, c'est l'histoire d'un film de Iain Softley en salles actuellement, narrant les aventures de Mortimer "langue magique" Folchart, en cavale avec sa fille sous le bras depuis la découverte de son terrible pouvoir lui permettant de donner vie aux personnages des contes qu'il lit à voix haute. Un don qu'il ne maîtrise pas et qui causa la disparition de sa femme et l'apparition d'une bande de brigands sans foi ni loi. Deux scripts sensiblement identiques mais la comparaison s'arrête là. Malgré la présence toujours très appréciée de Brendan Fraser, le long métrage ne trouve jamais son rythme et oscille entre fantastique et comédie sans trancher pour un ton ou pour l'autre. Les effets spéciaux, béquille constante de la mise en scène, sont de qualité inégale et certaines incrustations numériques font peine à voir.
Bref, c'est l'histoire d'un film qui n'a pas grand intérêt tant pour les petits, cible principale du long métrage, que pour les grands, qui préfèreront se tourner vers des contes fantastiques où l'on n'insulte pas le spectateur avec une logique biaisée et des caricatures de méchants ridicules au possible (pauvre Andy Serkis...)
Rang : D
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