Le Coach  

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Au petit jeu du couple antinomique, valse habituelle des comédies françaises des seventies, il faut qu'il y ait tant complémentarité que dualité pour que l'affaire soit emballée. Dans le cas présent, le courant passe à merveille. Richard Berry dans ce rôle de coach surdoué quand il s'agit de remettre un train sur ses rails mais incapable de gérer ses pulsions ludiques, et Jean-Paul Rouve en directeur lunaire un brin benêt mais terriblement attachant forment un duo détonnant. Leur complicité à l'écran fait plaisir à voir mais elle n'efface pas pour autant les carences qui font du film d'Olivier Daran une agréable comédie quand elle aurait pu prétendre à davantage.

En effet, les facilités scénaristiques plombent l'ensemble et la mise en scène manque singulièrement d'audace, Le Coach ne se donnant à aucune moment les moyens de surprendre son public. Dommage également que les seconds couteaux soient aussi peu aiguisés, car il n'en faut parfois pas davantage pour bien dresser une table.



Rang : C

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Premier trailer de Solomon Kane  

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Amis de la fantaisie, la fantaisie vous appelle ! Et si la grande surprise de l'année, c'était lui ? Solomon Kane est en effet un projet dont on entend peu parler (la faute à un réalisateur, Michael J. Bassett, peu connu ?) mais ce premier trailer annonce pourtant d'emblée la couleur : il faudra compter avec cette adaptation de l'oeuvre de Robert E. Howard (besoin de préciser qu'il est à l'origine de Conan le Barbare ou de Red Sonja ?) qui parait aussi alléchante que prometteuse ! Vous en doutez ? Pas après cela !



Les inspirations semblent multiples (on pourrait se plaire à voir des similitudes avec Le Seigneur des anneaux, Kingdom of Heaven, Guns 1748, Van Helsing, V pour Vendetta, ou encore le célèbre jeu de Blizzard Diablo) mais ces quelques images donnent à penser que la fin de l'année n'appartiendra peut-être pas qu'à James Cameron. Réponse le 23 décembre avec James Purefoy dans le rôle-titre !

Ma vie pour la tienne  

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Nick Cassavetes est décidément coutumier des histoires poignantes, le fils des deux légendes du cinéma que son John Cassavetes et Gena Rowlands ayant fait du mélodrame son genre de prédilection. Auteur du vibrant She's so lovely, Cassavetes s'était hélas quelque peu perdu avec N'oublie jamais, pourtant doté d'un script en or. En adaptant le roman de Jodi Picoult intitulé My Sister's Keeper, il réitère sur la base d'une histoire déchirante en racontant le combat d'un couple incapable d'accepter la mort en devenir de leur fille aînée atteinte d'une leucémie, multipliant les opérations pour la maintenir en vie. Jusqu'au jour où la cadette, génétiquement compatible, décide de ne plus faire don de ses organes.

A trop insister sur les violons, la mélodie se noie dans un vacarme d'émotions. Ne se mettant jamais en danger, Cassavetes se contente d'une mise en scène conventionnelle et peine à ménager ses effets, l'épaisseur des ficelles trahissant un manque de grâce et de subtilité. Bien sûr les acteurs sont bouleversants et leur performance ne manquera pas d'ébranler les moins sensibles d'entre nous. Mais quelques larmes n'empêcheront pas le pire de jaillir (ralentis pompeux, sentences philosophiques en voix off convenues, éclatement sirupeux du récit) et d'empiéter sur le meilleur. Certains s'en contenteront, d'autres préfèreront économiser sur le budget "mouchoirs".


Rang : C

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[Box Office semaine 36] Sacrée bande de Basterds !  

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Vous le savez ou pas, mais j'adore le tennis. J'en ai longtemps pratiqué, et il m'arrive aujourd'hui encore de taper la balle pour mon plus grand bonheur. Seulement, côté cinéma, à part La Plus belle victoire qui est une comédie romantique très sympathique (et qui a la merveilleuse qualité de compter la délicieuse Kirsten Dunst à son casting), il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. A quand un film de Gus Van Sant sur les errances d'un jeune joueur en devenir, ou d'Oliver Stone sur les travers d'un monde où drogue et argent s'invitent régulièrement ?


The Top :
  • Peu à dire cette semaine, sinon qu'Inglourious Basterds continue de caracoler en tête, que Neuilly sa mère ! se révèle être la surprise française de l'été, que Là-haut s'approche des quatre millions d'entrées, ou encore que Non ma fille, tu n'iras pas danser tire son épingle du jeu parmi les nouveautés de la semaine. Non vraiment, ce box-office ne rend pas bavard.

The Flop :
  • Pas de grosse gamelle à mettre en lumière, si ce n'est que Tu n'aimeras point rassemble 30 846 spectateurs pour sa première semaine d'exploitation, mais ne dispose que d'un parc restreint de salles le diffusant (54).

Je vous quitte donc avec la pensée du jour, et si jamais vous aviez à tout hasard le numéro de téléphone de Kirsten, soyez sympas et faites tourner : on est jamais trop gentleman pour dire à une femme à quel point elle est ravissante !

Ultimate Game  

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Imaginez Running Man de Paul Michael Glaser façon Counter Strike dopé par une réalisation sauce MTV, et vous aurez une idée plutôt précise de ce qu'est la dernière production des metteurs en scène du diptyque Hyper Tension, Mark Neveldine et Brian Taylor. Ici, un futur proche dans lequel un jeu vidéo grandeur nature du nom de Slayers permet aux joueurs de contrôler à distance des condamnés à mort avec l'infime espoir pour eux de gagner leur liberté s'ils survivent à une trentaine d'arènes. Kable lui n'est plus qu'à quatre victoires de l'échéance. Il n'attendra pas jusque là.

Doté d'un casting impressionnant (en vrac Gerard Butler, Michael C. Hall, Milo Ventimiglia, Zoe Bell, Alison Lohman, John Leguizamo, Kyra Sedgwick, ou encore Keith David), rythmé à cent à l'heure, formaté pour plaire aux aficionados d'oeuvres musclées et peu regardantes sur la qualité du script, Ultimate Game n'en demeure pas moins un échec cuisant. Si la mise en scène survoltée convenait aux courses-poursuites haletantes de Jason Statham, elle est ici prétexte à masquer les carences créatives de la liaison faite entre jeu vidéo et cinéma. Veine tentative de mettre en lumière le problème du virtuel tant du point de vue immersif (comment croire avec une telle débauche de technologie que le ping est encore le souci premier des gamers ?) que moral (ce qui est ici dénoncé sert ironiquement de moteur), le film au final déçoit. La volonté affichée de vouloir donner aux corps la posture d'un personnage de jeu vidéo en déconstruisant la fluidité des mouvements n'y changera rien, on préférera à ce divertissement bourrin l'aspect visionnaire d'un Tron et le fun d'un Shoot'Em Up, deux composantes faisant indéniablement défaut à Ultimate Game pour plaire.


Rang : D

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Bienvenue à Cadavres-Les-Bains  

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Étonnante production autrichienne qui mélange allègrement les genres sans le moindre état d'âme, le burlesque s'invitant sans crier gare dans ce semblant de polar aux relents horrifiques alors que naissent les histoires d'amour comme on égorge les poulets à la chaîne. De là à dire que Wolfgang Murnberger a trop forcé sur la vodka, il n'y a qu'un (tré)pas.

Bienvenue à Cadavres-Les-Bains, c'est l'histoire du privé Brenner chargé de retrouver le propriétaire d'une New Beetle jaune dans un patelin paumé en même temps qu'il est chargé par le fils du patron d'un restaurant d'enquêter sur le maître des lieux, aussi aimable qu'un barreau de chaise.

Si le contexte narratif prête à un feu d'artifice d'humour macabre et de noirceur assumée, le film est étrangement sage et loin du grand délire attendu. La faute aux quelques longueurs plombant l'ensemble, et une étonnante profondeur d'âme qui, pas désagréable en soi, tue l'excitation dans l'oeuf et noie la fantaisie attendue dans un carcan de sobriété et d'aisance formelle. A tout prendre, on aurait préféré une oeuvre survoltée et des cadavres à la pelle. N'est pas Joel & Ethan Coen qui le veut !


Rang : C

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[Mon mois de...] Septembre 2009  

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Avec pas mal de retard (se reporter à l'article sur l'anniversaire du blog pour les raisons justifiant celui-ci), voici le petit tour d'horizon mensuel des productions cinématographiques qui méritent un coup d'oeil, un regard, ou davantage. A vous de faire vos choix !

Les Face Hungers sont de retour ! (Pandorum)

  • C'était la semaine dernière, mais il n'empêche qu'à partir du 02/09 vous pouviez aller admirer la splendide Chiara Mastroianni dans Non ma fille, tu n'iras pas danser. Sinon, ce sont Les Regrets nourris par Yvan Attal et Valeria Bruni Tedeschi qui pouvaient avoir retenus votre attention. Outsider sur le papier, Tu n'aimeras point jouit d'une belle notoriété, et Bienvenue à Cadavres-Les-Bains n'est pas en reste.
  • Depuis le 09/09, Gerard Butler tire sur tout ce qui bouge dans Ultimate Game, un FPS modèle écran large. Pour ceux ayant la larme facile, Nick Cassavetes vous propose Ma vie pour la tienne à grand renfort de lacrymaux. Quant à ceux qui veulent rire, et Dieu sait si on en a besoin, Le Coach vous propose ses services pour la modique somme d'un ticket de cinéma.
  • Belle fournée de films dans nos salles le 16/09, avec pour commencer L'Armée du crime de Robert Guédiguian. District 9 devrait faire sensation auprès de ceux déçus de ne pas avoir eu le film Halo par le duo Peter Jackson / Neill Blomkamp. Humpday promet de belles poilades. Fish Tank joue dans la cour d'un certain Ken Loach. Julie et Julia sera l'occasion pour nous autres messieurs de retrouver la charmante Amy Adams.
  • A compter du 23/09, nous aurons le plaisir de retrouver Ang Lee dans Hôtel Woodstock, avec en vedette Emile Hirsch qui a incontestablement marqué des points au sein d'Hollywood grâce à sa prestation mémorable dans Into the Wild de Sean Penn. Egalement à l'affiche, L'Affaire Farewell et La Proposition, de quoi se faire un petit tiercé diversifié.
  • Enfin, au 30/09 viendront se ranger à la longue liste des films à ne pas manquer cette année The Informant ! de Soderbergh, réalisateur étrangement en perdition ces derniers temps, ainsi que Pandorum, qui risque d'en faire bondir plus d'un(e) sur son fauteuil.

Il n'y a plus qu'à vous souhaiter une belle année de travail et de débauche, l'un n'étant pas forcément dissociable de l'autre.


(Liste non exhaustive et ne regroupant que les films m'intéressant de prime abord)

[Box Office semaine 35] Les Basterds de Tarantino remettent le couvert !  

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Pouvoir explorer à la force de l'esprit une histoire d'amour impérissable que l'on a vécu, voilà le doux rêve que caresse le formidable film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Faut-il être à ce point emprunt de mélancolie ou parfaitement lucide sur le fait que l'amour est un puissant anxiogène pour toucher à ce point la vérité quant à la profonde nature humaine ? Nul ne serait le dire, mais si vous n'avez jamais vu ce petit bijou du septième art, vous savez ce qu'il vous reste à faire.


The Top :
  • Inglourious Basterds n'en a pas fini avec les nazis. Vous êtes maintenant plus d'un million et demi à être aller voir la dernière merveille signée par Quentin Tarantino. Ca en fait des millions de français qui se privent d'un tel moment d'anthologie cinématographique, non ?
  • Meilleur démarrage de la série, Destination finale 4 en est également et sans conteste le moins réussi. Cela ne semble pas être un frein pour autant à son succès, quasi-assuré au regard des premiers résultats.
  • Bonne pioche pour Neuilly sa mère ! qui continue de remplir les salles après trois semaines d'exploitation. C'est notre président qui va être content. D'autant que sa femme dit-on a été approchée par Woody Allen pour jouer dans son prochain long métrage. Why not ?
  • Là-haut ne quitte pas le haut du classement malgré ses cinq semaines de présence dans le Top 10, au même titre que L'Âge de glace 3 - Le Temps des dinosaures et Harry Potter et le Prince de sang mêlé. On a là les trois succès de l'été. Applause.
  • Bon démarrage pour Un Prophète et L'Abominable vérité, respectivement cinquième et sixième pour leur première semaine. A voir s'ils tiendront tout deux la distance face aux prochaines sorties de septembre.

The Flop :
  • Les 137 copies de La Copine de mon meilleur ami trouvent difficilement preneurs, le film n'attirant que 39 814 spectateurs de plus pour un total de 125 333 en deux semaines. Presque inespéré diront certains au regard de la médiocrité de cette petite comédie loin d'être sympathique.
  • Moins heureux, le manque d'intérêt témoigné par les français pour Les Derniers jours du monde, quinzième avec 109 933 spectateurs depuis sa sortie. Trop déroutant, peut-être ?
  • Avec une seule salle diffusant le film dans tout Paris, difficile pour 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir de se faire une place au soleil. Un personnage que j'adore dans un film que j'adore parlait "d'ombre et poussière". C'est un peu le cas pour cette ambitieuse oeuvre japonaise.

Sur ces bonnes paroles, je vous salue mais de haut : "bien bas" n'est pas dans mon vocabulaire, je préfère "assis devant un film". Rien que ça.

20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir  

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La bande annonce clôturant la fin de 20th Century Boys laissait augurer une séquelle davantage rythmée, ce qui faisait défaut au premier volet. Le moins que l'on puisse dire, c'est que 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir corrige très amplement le tir. Plus dynamique, plus tenu et plus abouti également, le nouveau film de Yukihiko Tsutsumi a les armes pour emmener la trilogie loin des sentiers aux premiers abords battus.

Il n'y aura pourtant que les fans du manga de Naoki Urasawa qui s'y retrouveront sans mal, ce second opus donnant certes l'irrépressible envie de connaître le dénouement mais surtout parce que l'on peine à comprendre chaque tenants et aboutissants tant les fils narratifs s'entremêlent sans cesse au point de ne plus comprendre quels sont réellement les enjeux et quel sens leur donner. Les évènements se déroulant ici quinze ans après ceux décrits dans le film précédent, le cinéaste exploite trop peu la force de persuasion conférée par une ellipse habilement mise en lumière et tord le cou au concept de vraisemblance. Avec une durée dépassant allégrement les 2H20, c'en est presque troublant.


Rang : C

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Destination finale 4  

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Destination finale, ou comment occulter tout principe de suspense dans une intrigue qui en requiert cruellement. Car à force de se répéter inlassablement, les producteurs de la saga misent essentiellement sur le spectaculaire des mises à mort et peu sur la mythologie créée par James Wong en 2000.

En effet, l'idée pourtant originale voulait voir introniser la Mort de manière à titiller des angoisses autrement plus raimiennes en évitant l'écueil du dandinet squelettique encapuché, faux massive à la main. Dans Destination finale, la Mort est une force à peine perceptible qui n'apprécie que modérément la mise en déroute de ses projets les plus funestes. Or, quand l'une des futures victimes reçoit la vision en avant-première de sa visite peu amicale, il ne lui faut pas chercher midi à quatorze heures pour trouver le moyen d'éviter un voyage gratuit sur les rives du Styx. Seulement la Faucheuse a sale caractère, et elle n'aime pas que l'on contrecarre ses noirs desseins. Faut la comprendre, le programme prend dès lors du retard et la clientèle étant nombreuse, il n'en faut pas beaucoup pour chambouler les horaires prévus. Avec elle, l'heure c'est l'heure. Et c'est à une bande d'adolescents qu'il incombe depuis maintenant quatre films de tenter de lui faire fermer les yeux sur les absences d'une poignée de passagers sur la précieuse liste. Seul hic : si les différents scripts nous rabâchent qu'il est possible de provoquer un oubli volontaire, ce dernier n'est toujours que temporaire et tôt ou tard, la notion de destinée si maladroitement mise en abîme entre en scène et c'est souvent la Mort qui a le dernier mot.

C'est d'ailleurs là que le bât blesse : sitôt installé devant Destination finale 4, on sait par avance à force d'être coutumier au genre que de toute façon, quoique les jeunes gens fassent, quelque soit la façon dont ils vont tenter de se débattre, l'issue sera la même. Comment dès lors provoquer un soupçon d'angoisse quand tout est cousu de fil blanc et que par avance nous sachions quel sera le sort réservé aux impotents ayant eu l'affront de croire qu'on pouvait sauter son tour ?


A David R. Ellis, réalisateur du second opus (paraît-il le meilleur), de se dépêtrer avec un scénario convenu pour en ressortir quelque chose. La 3D est semble-t-il la seule réponse qu'il ait trouvé pour dépoussiérer le mythe, mais son utilisation est tellement superficielle qu'elle nous apparaît bien vaine. Pire encore, elle permet de mettre en lumière les carences frappantes de la mise en scène, aussi peu inspirée que le sont les effets spéciaux, sortis tout droit d'un âge qui n'est certainement plus le nôtre. D'autant que les frappes mortuaires sentent bon la rengaine, chacune manquant d'envergure et d'imagination. On est bien loin de ce qu'Ellis avait réussi à opérer avec la célèbre séquence ouvrant Destination finale 2, les ambitions artistiques ayant été mises ici au placard. Aucun aspect du film n'est abouti, de son rythme lésinant dans une funèbre choucroute à l'horreur proprement dite, aussi insipide qu'invraisemblable.

Que reste-t-il, alors ? La découverte du joli minois de Shantel VanSanten, future star en devenir de la série Les Frères Scott, avec ses faux-airs d'Hayden Panettiere, la blondeur en moins. Bien maigre consolation...


En bref : Partir sur le principe que suspense rime avec fatalité, c'est déjà mettre à mal l'intrigue d'une saga qui a du mal à trouver un second souffle. L'absence d'ambitions artistiques et l'approche désuète de la trois dimensions rendent d'autant plus dispensable ce volet que l'on espère être l'ultime, de peur d'avoir envie de mettre soi-même fin à ses jours.


Rang : E

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Premier trailer officiel pour The Boondock Saints II : All Saints Day  

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Nous sommes peu en France à avoir vu (et même eu connaissance) du film de Troy Duffy, Les Anges de Boston, un petit bijou datant de 1999 et réunissant à l'écran Willem Dafoe, Sean Patrick Flanery, Norman Reedus, et Billy Connolly. Sony Pictures remet donc le couvert en donnant une suite au premier Boondock Saints intitulée sobrement The Boondock Saints II : All Saints Day. Si vous aimez les flingues, la déconne, et l'action, c'est en dessous que ça se passe !





The Boondock Saints II : All Saints Day sera à nouveau réalisé par Troy Duffy, et devrait sortir aux USA le 30 octobre prochain. Sean Patrick Flanery, Billy Connolly et Norman Reedus seront également de la partie, rejoints par Clifton Collins Jr., Julie Benz, ainsi que Judd Nelson. Il y a fort à parier que nous hériterons de notre côté d'un direct to video, ce qui est bien regrettable. Et après, on nous raconte que le téléchargement "c'est mal"...