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aoû
Partir

Kristin Scott Thomas ne le sait que trop bien. Parce qu'elle a un jour croisé le regard de Sergi López, elle n'hésite pas à quitter Yvan Attal et la vie sereine et apaisée qu'il lui apportait pour se laisser consumer par les flammes de l'exaltation, l'ivresse d'une nouvelle vie amoureuse apportant un second souffle à cette femme étouffée par le bonheur. Les fièvres du coeur ne s'expliquent pas, et Catherine Corsini a la merveilleuse idée de ne surtout pas aller contre cette nécessité. Elle travaille sans relâche les tourmentes assassines d'un amour impossible, imprégnant sur la pellicule une tension palpable jusqu'au finale hélas prévisible mais n'égratignant en rien l'armature tragique qui fait de Partir une oeuvre aussi sensible que douloureuse.
Rang : B
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on 18 août 2009
at mardi, août 18, 2009
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Critique de film
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