Bouleversante histoire où tout se joue dès les premières secondes, alors que le regard déjà vidé de son ossature passionnelle devient lourd de sens. Puis les corps prennent le relais, puissants et armés à faire front face à l'être jadis aimé, suppléés par cette densité émotionnelle de tous les instants, à la fois frémissante et voluptueuse, parce que quitter quelqu'un peut parfois être plus poignant que de le laisser partir.
Kristin Scott Thomas ne le sait que trop bien. Parce qu'elle a un jour croisé le regard de Sergi López, elle n'hésite pas à quitter Yvan Attal et la vie sereine et apaisée qu'il lui apportait pour se laisser consumer par les flammes de l'exaltation, l'ivresse d'une nouvelle vie amoureuse apportant un second souffle à cette femme étouffée par le bonheur. Les fièvres du coeur ne s'expliquent pas, et Catherine Corsini a la merveilleuse idée de ne surtout pas aller contre cette nécessité. Elle travaille sans relâche les tourmentes assassines d'un amour impossible, imprégnant sur la pellicule une tension palpable jusqu'au finale hélas prévisible mais n'égratignant en rien l'armature tragique qui fait de Partir une oeuvre aussi sensible que douloureuse.
Kristin Scott Thomas ne le sait que trop bien. Parce qu'elle a un jour croisé le regard de Sergi López, elle n'hésite pas à quitter Yvan Attal et la vie sereine et apaisée qu'il lui apportait pour se laisser consumer par les flammes de l'exaltation, l'ivresse d'une nouvelle vie amoureuse apportant un second souffle à cette femme étouffée par le bonheur. Les fièvres du coeur ne s'expliquent pas, et Catherine Corsini a la merveilleuse idée de ne surtout pas aller contre cette nécessité. Elle travaille sans relâche les tourmentes assassines d'un amour impossible, imprégnant sur la pellicule une tension palpable jusqu'au finale hélas prévisible mais n'égratignant en rien l'armature tragique qui fait de Partir une oeuvre aussi sensible que douloureuse.
Rang : B
Plus d'infos sur ce film
This entry was posted
on 18 août 2009
at mardi, août 18, 2009
and is filed under
Critique de film
. You can follow any responses to this entry through the
comments feed
.