Joli fable que nous offre là Menno Meyjes, connu pour avoir signé plusieurs scripts en faveur de Steven Spielberg. Dans Un enfant pas comme les autres, il nous bouleverse à travers le mal-être de David Gordon (John Cusack), auteur à succès de romans de science-fiction devenu veuf mais désireux d'adopter un enfant. Il fera la connaissance du jeune Dennis (Bobby Coleman), un orphelin qui prétend venir de la planète Mars. De là commence une relation père-fils qui se tisse avec toute la difficulté que cela engendre, chacun des deux partis devant faire face aux barrières du monde les séparant.
A la fois touchante et intrigante, l'histoire facilite et met en lumière la performance des acteurs dont se dégage une sincérité attendrissante malgré une tendance à marquer le script par de longues tirades pleines de bons sentiments. La métaphore sur la solitude n'en demeure pas moins convaincante, avec une intéressante illustration de ce que doit être le rôle d'un père, entre prérogatives et acceptation de l'imaginaire lié à l'enfance. Meyjes tient à montrer la difficulté qu'il y a à encadrer un chérubin, à le structurer dans un univers d'adultes bien plus vaste et effrayant que la boîte en carton dans laquelle le jeune garçon trouvait refuge. Il y parvient avec une justesse désarmante en ayant l'intelligence de montrer que le père tente d'apprivoiser le fils autant que le fils tente de se rapprocher du père. C'est cette sensibilité qui fait la différence et nous permet d'oublier que l'ensemble est parfois très convenu.
A la fois touchante et intrigante, l'histoire facilite et met en lumière la performance des acteurs dont se dégage une sincérité attendrissante malgré une tendance à marquer le script par de longues tirades pleines de bons sentiments. La métaphore sur la solitude n'en demeure pas moins convaincante, avec une intéressante illustration de ce que doit être le rôle d'un père, entre prérogatives et acceptation de l'imaginaire lié à l'enfance. Meyjes tient à montrer la difficulté qu'il y a à encadrer un chérubin, à le structurer dans un univers d'adultes bien plus vaste et effrayant que la boîte en carton dans laquelle le jeune garçon trouvait refuge. Il y parvient avec une justesse désarmante en ayant l'intelligence de montrer que le père tente d'apprivoiser le fils autant que le fils tente de se rapprocher du père. C'est cette sensibilité qui fait la différence et nous permet d'oublier que l'ensemble est parfois très convenu.
Rang : B
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on 17 juillet 2009
at vendredi, juillet 17, 2009
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Critique de film
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