Ong-Bak 2, la naissance du dragon  

Posted by Azariel in

Il y a cinq ans déboulait sur les écrans français le film d'arts martiaux thaïlandais Ong-Bak : The Thai Warrior de Prachya Pinkaew, permettant à l'hexagone de découvrir un Tony Jaa impressionnant de grâce et de fureur à un point tel qu'il était volontiers présenté comme le nouveau Bruce Lee.

Passant cette fois-ci derrière la caméra tout en restant devant, Tony Jaa remet le couvert dans une suite qui n'en a que le nom puisque cette fois nous avons affaire à une ambitieuse fresque historique se déroulant dans la Thaïlande du XVème siècle dans laquelle le jeune et fougueux Tien va s'opposer au seigneur Rajasena afin de venger la mort de son père.

Un postulat des plus classiques servant de prétexte pour nous entraîner dans une nébuleuse de combats tous plus spectaculaires les uns que les autres et qui aurait pu suffire si le montage vu et corrigé par EuropaCorp pour les besoins de la version internationale nous avait épargné une conduite narrative éclatée, au point de faire rimer logique du récit avec grotesque, laissant de côté toute la dimension emphatique de celui-ci. La conclusion de ce massacre n'est pourtant pas à l'image de cette volonté singulière, car elle s'en trouve aussi vite expédiée que les ballets chorégraphiques, au demeurant peu originaux et tendant essentiellement vers la démonstration, paraissent interminables. Et puis, il faut dire ce qui est : Bruce Lee avait quand même un millier de fois plus de charisme que cela.


Rang : D

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This entry was posted on 22 juillet 2009 at mercredi, juillet 22, 2009 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

2 commentaires

De toutes façons le seul truc sympa, pour moi, c'était les chorégraphie de Tony Jaa. Le reste du film était quand même très plat.
Je ne m'attends donc pas à mieux pour cette "suite".

23 juillet 2009 à 08:23

@ Lezard38 : Hélas, les chorégraphies de ce second opus sont bien moins impressionnantes que les précédentes, elles paraissent trop démonstratives et pas suffisamment brutales.

Bref, un volet bien moins convaincant sur quelque plan que ce soit que son prédécesseur.

24 juillet 2009 à 12:19

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