21 séquences inoubliables à travers leur musique  

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La genèse de l'article

Mlle Eddie, dont le blog se trouve à cet endroit, a écrit un article sur les musiques de films qu'elle jugeait indispensables (vous pouvez retrouver cet article en cliquant ici même).
Depuis la lecture de cet article, je me suis maintes fois demandé quelle serait ma liste, et puis je me suis vite rendu compte que je me posais la mauvaise question. Des musiques de légende, il y en a des centaines. On pourrait citer une grande partie des répertoires d'Hans Zimmer, de John Williams, de Danny Elfman, de Max Steiner, ainsi que les innombrables chansons écrites pour l'occasion.
En revanche, il se trouve que ma passion est le cinéma, ce qui ne m'empêche pas d'être un grand amoureux de musique, et celle-ci fait partie intégrante du processus cinématographique puisque depuis 1927 et Le Chanteur de Jazz, le cinéma est parlant, cette révolution ayant entrainée dans son sillage l'écriture de musiques originales, auparavant le cadet des soucis des studios hollywoodiens.

En découle une question : quelles sont les musiques m'ayant marquées lors du visionnage d'un long métrage ? Évidemment, il y en aurait beaucoup à citer, mais j'aimerai répondre à cette question de manière totalement subjective. Il n'est donc pas question de vous parler d'indispensables, Mlle Eddie l'a très bien fait. En revanche, je voudrais vous faire partager les grands moments de cinéma que j'ai vécu à travers une chanson, ou une musique.

Il n'est donc pas question de goûts musicaux, ni de musiques de films, mais d'un émoi cinématographique à travers / à cause d'une musique.

La playlist


Sur un air de classique

Barry Lyndon


Je pense qu'il sera inutile de parler de ce que je considère comme le meilleur film de Stanley Kubrick (je vous avais prévenu, place à ma subjectivité !), porté par la musique de Haendel et Schubert. Si néanmoins vous n'avez jamais vu ce film narrant l'histoire du jeune Redmond Barry à travers l'Europe du XVIIIème siècle, je vous conseille de vous précipiter dans votre vidéo-club et de le regarder au plus vite.

Une grande musique pleine de lyrisme pour un grand film.



John Williams en deux actes : Star Wars & Jaws

Comment ne pas parler de John Williams qui a tant apporté rien qu'avec les B.O. des films de Steven Spielberg et George Lucas. Deux pourtant m'ont particulièrement marqué, pour des raisons très différentes. D'abord le fameux Duel of the Fates de Star Wars : épisode I - La Menace fantôme, qui est sûrement la meilleure chose à prendre du long métrage tant elle personnifie à elle seule Darth Maul. Et quelle personnification ! L'entendre me rappelle ce duel au sommet entre les deux Jedis et le Sith et toute l'excitation que j'ai pu ressentir lorsqu'en 1999 j'étais devant, assis dans une salle de cinéma avec mon ami Loky (peut-être vous en touchera-t'il un mot dans les commentaires à l'occasion !).


Ensuite, comment ne pas évoquer LE film qui me fiche encore la frousse. Peur bleue que j'ai d'ailleurs combattu en faisant de la plongée sous-marine tant ce film m'a profondément marqué, et la musique n'y est pas étrangère.
Spielberg avait d'ailleurs présenté au studio une version de Jaws sans sa musique. Devant un film où l'on voyait peu le requin, les producteurs se sont interrogés sur l'intérêt du métrage, mais leur doute s'est très vite dissipé une fois que l'on a adjoint à la vue subjective la musique désormais célèbre de Williams. C'est dire son impact, cette dernière faisant trembler davantage que le grand blanc lui-même !



Les brutes aussi ont le droit à leur musique !

Arnold Schwarzenegger, de Conan au T-800

On a beau l'oublier, surtout en ce qui concerne la jeune génération, mais Arnold Schwarzenegger, même s'il n'est pas un grand acteur, n'en est pas moins un acteur ayant tourné dans de grands films. Et Conan The Barbarian (1982) de John Milius est l'un d'eux. Plus encore, il est élevé aujourd'hui et à juste titre au rang de film culte, et aucun film plus de 25 ans après, trilogie de Lord of the Rings comprise, n'a fait mieux dans le genre heroic fantasy. Gouvernator incarne un Conan puissant, inoubliable, inégalable, dû en partie parce que le rôle ne nécessitait de lui que présence charismatique mais également grâce à une B.O. magistrale de bout en bout où rien est à jeter. Anvil of Crom est le thème principal et vous plonge de la plus belle des manières dans l'épopée du cimmérien.

On s'accordera à dire que Schwarzy a fait ses meilleurs films avec James Cameron, mais Terminator (1985) a une aura particulière pour moi. Film avec lequel j'ai grandi, qui m'a toujours fasciné et qui éveille en moi tellement de sentiments que je suis au bord des larmes rien qu'en entendant le thème principal du premier opus, pourtant en deçà qualitativement de la remasterisation effectuée pour les besoins de Terminator 2 : le jugement dernier.
Je me revois encore enfant mettre ma vieille VHS dans mon magnétoscope et admirer le générique de début, observant les lettres dessiner les mots.
Un film à jamais dans mon coeur, tellement en avance sur son temps, même si aujourd'hui il a beaucoup vieilli.


Rocky, un rôle sur mesure pour Sylvester

Je pense ne pas avoir besoin de présenter la B.O. de Rocky (1976), aussi légendaire que le film lui-même.
On peut ne pas aimer le long métrage qui apporta la gloire à Sylvester Stallone, mais difficile de nier que le thème du film est connu de tous tant il est singulier et est indissociable des valeurs telles que le courage et le dépassement de soi, encore aujourd'hui.
Ma préférence va à la chanson du groupe Survivor, Eye of the Tiger, thème du troisième opus de la saga. On ne s'y trompe pas d'ailleurs puisqu' "avoir l'oeil du tigre" est une expression intégrée à nos coutumes et moeurs. Un vrai coup de génie qui valu au groupe d'être également l'auteur du thème de Rocky IV, Burning Heart.



Tarantino Connection

Pulp Fiction

Dire que Quentin Tarantino a révolutionné le cinéma contemporain serait un doux euphémisme. Non seulement il réinventa à lui seul (et un peu avec l'aide de son pote Roger Avary) un genre cinématographique, mais en plus il remit au goût du jour un certain genre musical qui fit fureur dans ses longs métrages.
Pulp Fiction (1994) regorge à ce titre de standards mais difficile de passer à côté de la dynamite de Urge Overkill, la très célèbre Girl, you'll be a woman soon. Et l'on repense à Uma Thurman se tortillant devant un John Travolta rescucité dans le rôle de Vincent Vega, et l'on est 14 ans après toujours autant sidéré par la scène où les deux compères dansent lors d'un concours hors norme. Culte, tout simplement.


Kill Bill : volume 1


La Mariée est sans conteste pour Uma Thurman le rôle de sa vie, et l'on peut dire que Tarantino n'a pas fait les choses à moitié pour tenir la promesse qu'il lui avait faite lors du tournage de Pulp Fiction.
Le dyptique Kill Bill est une réussite en tout point, les Tarantino les plus accomplis d'un point de vue esthétique, et comme toujours, la B.O. met à l'honneur le travail du Maître.
Après une séquence incroyablement sanglante et brutale entonne la chanson de Nancy Sinatra, Bang Bang (My Baby shot me down), accompagnant de la plus belle des manières le générique faisant suite. Une leçon de cinéma qu'on aurait tort d'oublier.




Aaaah, l'amûûûûûûr !

Blade Runner

Vangelis, ou comment gamin j'ai appris devant Blade Runner (1982) la signification du mot "sensualité". Le Love Theme que je vous propose dans cette playlist vous paraitra peut-être anodin à l'écoute, mais replacé dans le contexte du film, avec toute cette tension sexuelle entre Harisson Ford et la très belle Sean Young, difficile de ne pas être profondément marqué par l'air divin de l'instrument à vent résonnant dans vos enceintes.
Au delà de sa B.O. très particulière, Blade Runner reste 26 ans après l'un de mes films préférés, sans conteste dans mon Top 3, et dont le charme ne s'estompe pas malgré le poids des années et malgré une récente restauration pour une édition 5 DVD que je vous recommande chaudement. En tout cas, me concernant, elle trône fièrement dans ma DVDthèque.

Closer, entre adultes consentants


Une rue de Londres. Une séquence entière montée sur le principe du ralenti. Natalie Portman débordant de sensualité. Jude Law, beau comme un dieu grec la remarque. The Blower's Daughter de Damien Rice accompagnant la scène. Il la remarque. Elle le remarque. Accident de voiture. Elle fait boum sur le sol, et c'est notre coeur qui fait boum également.

La magie au cinéma, ça existe parfois.





Ghost


Comment ne pas évoquer en entendant Unchained Melody de The Righteous Brothers la scène mythique de poterie dans Ghost (1990) ? Déjà 18 ans nous séparent, cependant Demi Moore et Patrick Swayze restent encore à ce jour l'un des plus beaux couples jamais formés à l'écran.
Une belle réussite pour un film auquel même sa productrice Lisa Weinstein et son metteur en scène Jerry Zucker ne semblaient imaginer possible.
Hélas un des derniers premiers rôles dignes de ce nom pour Pat', qui ira de déconvenue en déconvenue, jusqu'à être un second rôle se faisant plutôt rare à l'écran. Il nous restera de lui des films inoubliables et Ghost en fait parti.


Top Gun

Elle s'appelait Saskia. Elle était la plus belle fille de toute la colo'. Tous les mecs bavaient sur elle. Littéralement. Une chevelure d'or sans pareille et un regard émeraude à vous pétrifier sur place. Un sourire à vous faire tomber par terre et une classe que pouvait lui envier Cindy Crawford.
Tous voulaient sortir avec, et même si je ne me suis pas manifesté, sûrement que moi aussi.
Et puis vint la fête d'adieu, l'été finissant. Sous une chaleur torride et un ciel étoilé, Take My Breath Away de Berlin de mit à retentir. LE slow des 80's & 90's. Et c'est avec moi qu'elle voulu tanguer. Son corps contre le mien à vous damner, et pourtant je tutoyais les anges durant 4,15 mns.
Un rêve éveillé qui trouve sa puissance iconographique dans le film de Tony Scott. Merci Tom Cruise et Kelly McGillis, vous avez rendu une génération éperduement romantique.

Robin des Bois, prince des voleurs

On continue dans la série "slows de légende" non seulement parce que la chanson de Bryan Adams est somptueuse, mais également parce que ce Robin des Bois, prince des voleurs (1991) reste à mes yeux la plus belle adaptation cinématographique du personnage, renvoyant celle d'Errol Flynn aux oubliettes.
Que peut-on repprocher à ce long métrage, tant Kevin Costner incarne avec panache le héros des bois de Sherwood, Alan Rickman nous livrant une prestation anthologique du shériff de Nottingham, et l'invité surprise Morgan Freeman en Azeem, compère et complice idéal du défenseur des opprimés. Everything I do, I do it for you vient parachever ce déluge de réussite, scellant le mariage de Robin et de Marianne.

My Blueberry Nights


My Blueberry Nights
de Wong Kar-Wai est l'un de mes gros coups de coeur de 2007. Difficile de ne pas évoquer au milieu de ce torrent d'onirisme le couple formé par Jude Law et Norah Jones, segment scénaristique m'ayant le plus touché.
J'emploie le mot "touché" parce qu'effectivement je le fus, et je le dois en très grande partie à Cat Power et son The Greatest, musique ne m'ayant pas quitté des mois durant le soir avant de m'endormir, tant elle me rappelait ces séquences douces et apaisantes.

Le romantisme dans sa forme lyrique la plus pure.




Séquence émotions

Meet Joe Black

"Meet Joe Black n'est pas un film que l'on regarde, c'est un film que l'on ressent, car tout en ce film n'est que poésie" [...] "Chaque silence a sa force" [...] "La musique donne une incroyable densité émotionnelle à chaque image que ce film n'aurait jamais été ce qu'il était sans" [...] "elle apporte (...) une autre facette de l'incroyable romantisme qui règne durant 170 minutes".
"J'ai adoré Meet Joe Black, ce film m'a énormément touché, et encore aujourd'hui, il me touche beaucoup. Car outre toutes les pensées philosophiques sur la Mort ou l'honneur, c'est un film d'amour, sur une relation impossible, mais qui au bout du compte, fait tellement rêver..."

Azariel, sur allociné, janvier 2004


Léon



Léon
(1994) est sûrement le meilleur Luc Besson mais également le plus beau rôle de Jean Reno, vibrant de sincérité dans la peau de cet italien immigré tueur à gages se prenant d'affection pour la petite Mathilda (Natalie Portman) dont la famille fut exterminée.
Si la fin vous met au bord des larmes, la musique de Sting, Shape of my heart, finit de vous achever et la larme à l'oeil finit par couler. Comment résister ?





Philadelphia



Philadelphia (1994) est un film majeur même s'il est moins d'actualité.
Réussissant à aborder deux sujets ô combien casse-gueule, le sida et l'homosexualité, et cela sans déraper ni tomber dans les clichés.
Un Oscar pour Tom Hanks fort mérité, et une chanson qui une décennie plus tard continue de marquer notre génération. Streets Of Philadelphia demeure la plus grande réussite de Bruce Springsteen au côté de Secret Garden, la B.O. de Jerry Maguire (1996).




Le Seigneur des Anneaux : La communauté de l'anneau

Difficile de ne pas évoquer la trilogie de Peter Jackson qui est l'une des plus grandes réussites artistiques de ces dix dernières années, et qui prouve qu'avec moins de 100 millions de dollars, on peut faire un film à la fois spectaculaire, passionnant, bourré d'effets spéciaux et esthétiquement impressionnant.
Dans le premier volet, Howard Shore y met également du sien en nous proposant des partitions envoûtantes, il est donc difficile d'en choisir une plus qu'une autre, et pourtant c'est May it Be d'Enya qui me vient immédiatement en tête, ne serait-ce parce que c'est l'un de mes groupes préférés et ensuite parce que la chanson est tout simplement magnifique et incarnait à elle seule les espoirs de la communauté divisée.


Gladiator

...même dilemme avec la B.O. extraordinaire de Gladiator (2000) avec un Hans Zimmer en très, très grande forme. Néanmoins, penser à Gladiator me fait penser à un plan, un seul : la main caressant le blé, et la musique vous portant dans l'univers lyrique de Ridley Scott ne nous ayant pas habitué à y pénétrer.
Lisa Gerrard me rappelle une chanteuse que j'aime beaucoup, Loreena McKennitt, que j'ai connu avec Bonny Portmore. Tant d'émotions au travers de sa voix dans une seule chanson. Now we are free m'a rappelé ce que j'avais ressenti en l'entendant pour la première fois devant Highlander III, à la différence que Lisa Gerrard l'entonne dans un film culte inoubliable.
Je n'ai plus jamais vu le blé de la même manière ensuite.



Deux derniers pour la route

O'Brother


O'Brother
(2000) est l'un de mes films préférés de George Clooney. La scène où il chante I am a man of constant sorrow n'y est pas étrangère parce qu'elle m'a fait mourir de rire, ce qui n'était plus arrivé depuis Wayne's World quand les compères reprennent en coeur Bohemian Rhapsody de Queen.
Cette scène à elle seule résume pour moi toute la loufoquerie et la bonne humeur dans laquelle O'Brother vous met, et je pense que pour un film de notre décennie, il reste celui à la B.O. la plus culottée qu'on ait pu voir.
Une des rares B.O. dont j'ai fait l'acquisition sitôt la sortie du CD.



Casino Royale



J'ai déjà évoqué plus d'une fois la chanson de Chris Cornell, You know my name, B.O. de Casino Royale (2006) de Martin Campbell.
Le film est de loin mon préféré de la saga, et sa B.O. également, dans la mesure où chaque fois que je l'écoute avec mon lecteur MP3 (car oui, elle trône fièrement dans ma playlist) je me sens moi-même espion au service secret de Sa Majesté.
Je n'en attendais de toute façon pas moins de l'ex-leader du groupe mythique Soundgarden, premier groupe avec Nirvana à avoir scellé les goûts musicaux qui sont miens à présent.




Cette liste reste bien entendu très incomplète, et il y a sûrement des films que j'oublie ou qui me reviendront plus tard. Néanmoins j'espère qu'elle évoquera pour vous de merveilleux souvenirs cinématographiques.

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This entry was posted on 31 octobre 2008 at vendredi, octobre 31, 2008 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

8 commentaires

Anonyme  

Mmm...
J'ai été un peu déçu par cette sélection, pas dans le fond (tout le monde a des goûts différents) mais dans la forme; Tu mélanges allègrement compositions originales et reprises. Même si dans les deux cas elles peuvent faire l'identité d'un film, je pense qu'il aurait plus judicieux de voir indépendamment ces deux aspects de la musique de film.

Quand je regarde la bande originale de The Crow, je vois plus qu'une simple compilation de titres mais un ensemble de chansons qui colle parfaitement à l'univers du film.
D'un autre coté, je pense à des musiques qui "sont" le film: La Leçon de Piano de Michael Nyman ou encore la musique de In The Mood for Love.

Ma sélection personnelle: Le Dernier des Mohicans est mon film préféré non seulement pour son histoire et sa mise en scène mais aussi pour ses musiques, aussi bien celles de Trevor JOnes que celles de Randy Edelman.
Et pour finir, une musique que j'adore et que l'on peut entendre dans de très nombreuses bandes annonces: la musique de Requiem for a Dream. Je me souviens notamment de la bande annonce de Sunshine!
Et j'en oublie d'autres...

1 novembre 2008 à 17:04

Je l'ai dit et je le redis, il n'est absolument pas question ici de goûts musicaux ou de musiques de légende. Ou alors c'est un billet de 10 pages qu'il m'aurait fallu écrire.
Ce qu'a fait Mlle Eddie suffit déjà amplement de ce point de vue là.

Le but de ce billet est de parler de cinéma à travers une musique, et non l'inverse. Plus précisément de partager de grands moments de cinéma que j'ai pu vivre à travers une musique.
C'est donc volontairement arbitraire et tout à fait personnel, d'autant que j'ai forcément eu des oublis (je me suis souvenu après coup de l'émotion que je ressentais tout môme devant le générique de Superman de Richard Donner, de l'émotion ressenti devant Braveheart de Mel Gibson quand on entend les grandes envolées musicales durant le film, ou de mon excitation en entendant le thème du Batman de Burton).

Mais si tu y tiens, à l'occasion, je ferais un Top xx des musiques que je préfère, donc en ne me basant que sur mes goûts musicaux, même si cela serait un peu hors de propos dans un blog consacré exclusivement au cinéma ;-)

1 novembre 2008 à 17:27

Je partage certaines chansons qui m'ont marquée pour différentes raisons.

Par exemple Bang Bang dans Kill Bill je trouve la chanson superbement bien intégré. La musique de Gladiator aussi sert excellement bien le film notamment dans la dernière scène.

J'aime aussi beaucoup the man of constant sorrow qui est probablement la musique de la meilleure scène du film

Bruce "th boss" Springsteen a composé un de se plus belles chansons avec Street of Philadelphia. Tout simplement sublime.

Je rajouterais aussi le Thème d'Edward aux mains d'argent que je trouve tout simplement génial. C'est beau et ca colle parfaitement au chef d'oeuvre de Tim Burton.

Il manque également un exceptionnel compositeur : Joe Hisaishi. Son travail sur les travaux de Miyazaki et Takahata est à l'image de leur film : incontournable. On peut citer par exemple Mononoke ou Tombeau des Lucioles ou encore Nausicaa. J'aime beaucoup les thèmes de ce films.

Un autre me vient en tête c'est Bob Dylan avec Hurricane pour Hurricane Carter. Film et musique tout simplement exceptionnel.

Un autre petit clin d'oeil c'est la Carioca pour la cité de la peur. Ca resume le film à elle tout seule. Tout simplement du bonheur en barre.

Et enfin, je ne pouvais pas ne pas citer la BO du Seigneur des Anneaux tellement là aussi elle illustre superbement le film et les peuples (notamment tout ce qui touche aux elfes). Et puis forcément comme c'est mon film culte, je ne dois pas être très objectif.

Mais comme tu le dis, il existe des tonne de musiques de films qui mériteraient un billet spécifique. Et puis ca dépend tellement des goût musicaux et cinématographiques de chacun que c'est délicat

2 novembre 2008 à 09:58

Tout du moins il est davantage question de goûts cinématographiques, puisque la musique est une composante faisant partie intégrante du film, et les chansons/musiques que je cite sont indissociables des images qui vont avec dans ma tête lorsque je les évoque.

En qualité de goût musical, le thème de Jaws par exemple, ou certaines chansons d'amour que je cite ne sont absolument pas des musiques que j'écoute sorti du contexte du film auquel je les associe. Pour te dire, les seules que j'écoute par plaisir et régulièrement hors du film pré-cité sont You know my name de Chris Cornell, Girl, You'll be a woman soon de Urge Overkill, Bang bang (My baby shot me down) de Nancy Sinatra, The Greatest de Cat Power et May it Be d'Enya (quoique pour cette dernière, ce n'est pas celle d'Enya que j'écoute le plus fréquemment, elle n'est même pas dans mon dossier "Enya" de mon lecteur MP3).

J'aurai peut-être dû appeler cet article "21 séquences de cinéma inoubliables grâce à la musique associée", mais ça faisait un peu pompeux :p

Pour ce que tu dis sur Kill Bill, c'est exactement ce que je dis aussi, ce que j'appelle "leçon de cinéma" : la chanson est extrêmement bien choisi et fait parfaitement la laison entre la scène du début et le générique, Bill tirant une balle dans la tête à Béatrice.
D'ailleurs j'ai repensé après coup à un autre film, que j'aurai dû citer dans cette liste (21 ça fait peu quand on y pense, mais rien que pour 21, j'ai mis des heures à écrire ce billet - et je voulais coller à l'article de Mlle Eddie pour le clin d'oeil) qui a un effet similaire de complitude entre film et générique, à savoir What a Wonderful World de Louis Armstrong à la fin de L'Armée des 12 Singes, d'une ironie incroyablement acerbe vu les évènements précédents (en tout cas je la trouve mieux employée ici que dans Good Morning, Vietnam).

Quant à Edward aux mains d'argent, tu n'es pas le premier à me parler de sa musique mais bizarrement elle ne m'a jamais marqué, c'est davantage le "look" de Johnny Depp qui retenait mon attention.Je ne l'ai pas vu depuis fin des années 90, j'en ai un souvenir lointain.

Idem pour les autres musiques que tu cites, soit elles ne m'ont pas marqué, soit c'est le film qui ne l'a pas fait.

Pour le Seigneur des Anneaux, comme je l'ai dis dans mon billet, difficile d'en choisir une plus qu'une autre, mais dans le contexte du film, celle d'Enya m'a surtout donné les boules que La Communauté de l'Anneau se termine et qu'il faille attendre un an pour voir la suite, autant qu'elle accompagnait le sentiment de bonheur que l'on peut ressentir devant un si bon film.

2 novembre 2008 à 11:21
Anonyme  

Très bonne idée cet article. Je ne jugerai ni tes choix ni tes descriptions, c'est trop subjectif. Je partage ton sentiment pour certaines musiques, pour d'autres non. Mais c'est un très chouette exercice à faire, je vais peut-être m'y coller :)
J'ai dis peut-être ? C'est plutôt sans doute ;)

P.S: J'ai aussi adoré Meet Joe Black! J'aurais pu le mettre dans mon top 3 ;)

2 novembre 2008 à 22:53

Effectivement, c'est un moment privilégié et totalement personnel, puisque c'est un ressenti devant un film, qui peut être ou ne pas être partagé. En l'occurence, l'intérêt de cet article est peut-être de vous permettre de vous rappeler ce que la séquence décrite où la musique est utilisée a éveillé en vous. Je reprends Jaws par exemple, mais je suis sûr qu'il y a des tas de traumatisés de l'océan et des requins à cause de la musique !

Je me suis rendu compte après coup et vu les commentaires que l'on avait mal perçu la démarche de mon billet, je l'ai donc mis à jour en changeant le titre et en ajoutant en rouge une ligne importante, que l'on comprenne qu'il n'est pas question de goûts musicaux.

Je t'aurai bien demandé quelles séquences t'ont marqué à travers leur musique, mais puisqu'apparemment tu es tentée de faire un article similaire, j'attends celui-ci avec impatience ! Il n'est pas impossible que j'ai un vécu similaire au tien (car là, je n'en ai cité que 21, mais il y en a des tas d'autres).

Quant à Meet Joe Black, il fut très longtemps dans mon Top 3, mais il est sans nul doute dans mon Top 10 (peut-être 5 ? Faudrait que je me penche sur la question).
En tout cas la musique à la fin, après cette magnifique scène où Hopkins décidé de suivre Joe, c'est... pfiouuu !
D'où sa présence dans mes 21 inoubliables :D

2 novembre 2008 à 23:22
Anonyme  

Super article!;)
Perso, j'adore les musiques de Star Wars, celle de Barry Lindon est vraiment un classique sinon j'aime beaucoup The Blower's Daughter et pour finir, je trouve les musiques de Gladiator superbes, je ne m'en lasse pas ;)

4 novembre 2008 à 21:36

Merci Aleks !

Ca me rassure que tu parles des musiques de Star Wars et de Barry Lyndon en premier lieu, à ma fac un étudiant lisant mon blog m'a dit qu'on voyait que je n'étais pas de la même génération qu'eux (et donc intrinsèquement la même que la tienne) parce que mes références cinématographiques n'étaient plus toutes jeunes (Jaws, Top Gun, Conan, Terminator me furent donnés en exemple).

Pas besoin d'être un vieux clou pour apprécier de bons films ! :]

Je suis étonné en revanche que personne ne me cite The Greatest de Cat Power. N'y a-t'il donc que moi (et Loky5, puisqu'il l'a vu au cinoch' en ma compagnie) pour avoir été ému durant la séquence où Jude Law et Norah Jones tombent amoureux et s'embrassent tandis que cette magnifique musique se fait entendre ?


À noter chers lecteurs, puisqu'apparemment vous souhaitez également / surtout un Top x de mes musiques préférés, plutôt que de faire un article sur mes goûts musicaux qui n'aurait pas sa place dans un blog ne parlant que de cinéma (ce qui est le cas dans cet article), je songe à mettre dans une colonne de droite un lecteur deezer avec les O.S.T que je préfère.

En tout cas on me parle beaucoup de cet article, et même si parfois il n'est pas du goût de tous, je vois qu'il fait réagir et c'est agréable.
Je vais donc reconduire cette expérience prochainement avec un Top 21 des répliques cultes au cinéma. Le temps de les rassembler, et d'écrire l'article !
Surveillez donc CinéBlog si cela vous intéresse :)

5 novembre 2008 à 08:19

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