[Z'insolite] Joyeux noquoi ? WTF ?!  

Posted by Azariel in

En cette radieuse matinée ensoleillée (oui, il arrive qu'à Paris, il fasse beau !) où tout avait pourtant si bien commencé, je me promène un peu sur différents blogs et que vois-je ? Des tas d'articles souhaitant un joyeux noël ! Consternation ! Suis-je donc le seul à me moquer du jour où naquit Jésus de Nazareth ? Suis-je donc le seul anti-conformiste qui ne voit en noël qu'un jour comme les autres ? Suis-je le seul à avoir été profondément marqué par le discours tenu par le frère du Prince dans Much ado about nothing de William Shakespeare ?

Puisqu'il en est ainsi, CinéBlog se devait de souhaiter à toutes ses lectrices et à tous ses lecteurs un joyeux noël, mais CinéBlog étant ce qu'il est, rédigé par un athé, un rebelle, un shakespearien, je ne peux vous souhaiter noël qu'à ma façon :



Et en bonus, un réveillon digne de mon attention : ça va rocker dans les chaumières !

This entry was posted on 25 décembre 2008 at jeudi, décembre 25, 2008 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

4 commentaires

Anonyme  

Joyeux Noël à toi aussi !

Pas mal la vidéo 2 ! Ca donne bien ;)

26 décembre 2008 à 10:57

@ Lowett : D'ailleurs pour info' le nom du groupe est Trans-Siberian Orchestra, la musique s'appelle Wizards in Winter, tirée de l'album The Lost Christmas Eve.

Für Metal Ich lebe !

26 décembre 2008 à 11:06

Noël est, de nos jours, à tort ou a raison, assez éloigné de l'esprit religieux.

Moi c'est comme ça que je le concois. Ma seule religion c'est Iluvatar, Manwe, Ulmo, Mandos, Aulë and co. :)

Plus sérieusement bon noël

26 décembre 2008 à 23:23

@ Kameyoko : Je ne crois qu'en Tyr, Torm et Tempus. Utile, pour mon paladin :-)

Cela dit, concernant ma remarque sur la religion, il en va de même pour le simple fait de fêter une chose qui par essence n'a plus de raison d'être.

Je m'explique, et tu verras que cela rejoint ma remarque sur Shakespeare :
le frère du Prince dans Much ado about nothing dit : "Je veux être maussade quand je suis triste et ne pas sourire aux plaisanteries d'autrui. Manger quand j'en ai l'appétit sans attendre le bon plaisir de quiconque. Dormir quand le sommeil me prend, n'avoir souci des affaires de personne. Rire fort quand je suis bien gai, et d'aucun homme ne caresser l'humeur."
Cette réplique, je l'ai lu (puis vu dans l'adaptation de l'oeuvre par Kenneth Branagh) lorsque j'étais jeune enfant. Ca m'a profondément marqué dans la mesure où j'ai toujours été un enfant, un adolescent, un adulte remettant en question tout ce que l'on tient pour acquis (ce qui m'a causé bien des soucis : la société n'aime pas les "borderlines"). De ce fait, fêter des fêtes qui ne sont en rien dépendantes de ma propre existence, ça m'a toujours barbé. Pourquoi fêterai-je un jour qui ne m'évoque rien, n'étant ni croyant, n'ayant nul envie d'être le mouton des "codes de la société" ? (tu peux croire que je suis un cas social, c'est peut-être un peu le cas).

Quoiqu'il en soit, j'en reviens à cette réplique, et c'est ma philosophie depuis tout môme : je ne fais jamais la fête "parce que c'est le jour", je la fais quand j'en ai envie. Noël est donc pour moi un jour comme les autres. Ni plus, ni moins.

26 décembre 2008 à 23:48

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