Passons sur le jeu de mots pourri que je suis sûrement le seul à comprendre (vous devriez avoir l'habitude, à force de me lire), et parlons un peu Box Office : Hunger vous a-t'il effrayé ? Luc Besson a-t'il bien fait de confier la réalisation du Transporteur 3 à Olivier Megaton ? The Broken a-t'il souffert du peu de salles de cinéma l'exploitant ?
The Top :
- Carton plein pour Le Transporteur 3 qui attire dès sa première semaine d'exploitation presque 700 000 d'entre nous. Un joli score qui se permet de faire beaucoup mieux que ses aînés (250 000 pour le premier, 450 000 pour le second). Une bonne nouvelle pour un film qu'on aime à ridiculiser (et ça se comprend) avant même de l'avoir vu (et là, ça se comprend beaucoup moins).
- De son côté, Mesrine : L'Ennemi Public n°1 engrange pas loin de 400 000 entrées, et en profite pour dépasser au passage la barre symbolique du million d'entrées. Un bon score malgré un film dont les qualités sont moins flamboyantes que dans le premier opus du dyptique consacré au personnage éponyme.
- Même topo pour L'Echange du Maître Clint qui avec néanmoins une semaine de présence dans nos salles obscures en plus passe le fameux cap.
- Un dernier mot sur Vilaine et Two Lovers, qui attirent 200 000 entrées chacun et continuent gentillement leur carrière sur notre sol.
The Flop :
- Mensonges d'État peine à atteindre le million d'entrées et cumule après un mois d'exploitation "seulement" 836 838 entrées. À peu près dans le même move qu'American Gangsters mais tellement loin de ce qu'un film de Ridley Scott devrait réaliser comme score. La France, terre de mauvais goût ? (j'entends déjà Astraal ricaner)
- Sacrée taule pour J'irai dormir à Hollywood qui après deux semaines n'atteint même pas les 200 000 fauteuils occupés. Il faut dire que le documentaire a quelques défauts majeurs justifiant un manque d'intérêt, malgré ses nombreuses qualités.
- Faut-il expliquer l'absence de Hunger dans ce Top 10 ? Pas vraiment, d'ailleurs l'absence de notation sur CinéBlog en dit long sur cet OVNI cinématographique et arrive peut-être en des temps où ce genre d'expérience n'a pas sa place auprès des spectateurs. Dommage. Terriblement dommage.
- Inutile d'évoquer l'absence également de The Broken, la critique que vous pourrez lire en ces lieux en dit suffisamment long.