J'irai dormir à Hollywood  

Posted by Azariel in


Documentaire burné d'un type poilant, voilà qui pourrait résumer fort bien J'irai dormir à Hollywood.

Antoine de Maximy n'en est cela dit pas à son coup d'essai puisqu'il s'invite régulièrement chez nous dans l'émission J'irai dormir chez vous diffusée sur Canal + et Voyages. Série d'un format d'une cinquantaine de minutes, notre globe-trotter national décide ici dans un documentaire d'1h40 de conquérir les États-Unis avec le pari osé de réussir à, sinon dormir, manger avec une star hollywoodienne chez elle.

Y arrivera-t'il, y arrivera pas, là n'est pas la question, car cela sera surtout prétexte à (re)découvrir les terres américaines et sa (grande) plurarité ethnique.
Ses rencontres seront toutes particulières, tantôt bouleversantes, tantôt inquiétantes, et très vite c'est la seconde option qui dominera. Tout se joue au montage dans un documentaire, et l'on aurait pu penser que de Maximy privilégierait les rencontres joviales, heureuses, fortuites. Au lieu de cela, il nous montrera un américain tenant des propos affligeants sur l'islamisme, un quartier de la Nouvelle Orléans angoissant à l'extrême, un barge voulant que le chat soit viré de sa cuisine, des indiens pourtant hospitaliers qui ne verront pas d'un bon oeil que le français roule dans un corbillard, des flics jouant davantage aux cow-boys qu'à maintenir l'ordre...

Le rêve américain est ici épinglé, glorifié à tort par son cinéma, et l'on ressort de la salle de cinéma avec un malaise certain nous donnant à réfléchir quant à la nature humaine. C'est à la fois la force et la faiblesse de ce documentaire, dont on attendait certainement un voyage initiatique dans un pays où la route 66 a mythifié le road trip par excellence.

Rang : C

Plus d'infos sur ce film

This entry was posted on 25 novembre 2008 at mardi, novembre 25, 2008 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

22 commentaires

Anonyme  

Aza pourquoi C ? La formule n'est pas convaincante sur grand écran ?

26 novembre 2008 à 19:29

Au contraire, le documentaire est même je trouve bien trop court !

Étant donné le sujet, étant donné le pays, on ne se lasse pas des rencontres que fait Antoine de Maximy mais le documentaire part dans une direction pour finir dans une toute autre : on sent un certain goût d'inachevé, de mission non accomplie, et d'une insistance trop lourde sur la partie sombre de son périple.

Cela dit, C, c'est quand même une bonne note.

26 novembre 2008 à 23:48
Anonyme  

ça a l'air encore bien sympa pourtant je suis pas fan de suites

27 novembre 2008 à 10:20

"de suites" ? De quoi parles-tu Aleks ? Ne te serais-tu pas trompée de film à commenter (peut-être Le Transporteur 3, puisque tu parles d'une suite) ou suis-je à ce point à l'ouest pour ne pas comprendre ton propos ?

Si c'est bien toi qui t'es plantée, logique, c'est ça de se faire Guitar Heroser ! :D

27 novembre 2008 à 15:56
Anonyme  

Ok ! Parce qu'à te lire et voir ta note, tu semblais conquis par le concept télévisé mais pas forcément pour la version ciné.
J'espère pouvoir y aller dimanche, je te tiens au courant.

27 novembre 2008 à 19:00

Je n'ai pas cette impression en me relisant, je parle bien du documentaire en lui-même et non le format. Ce que j'en dis au début n'est qu'une présentation historique du concept, que je ne connaissais pas avant d'avoir entendu parler de J'irai à Hollywood.

Tu verras bien par toi-même, mon C est une bonne note mais je n'ai pas mis davantage car le documentaire est perfectible sur le point que j'ai abordé.
Si je n'avais pas aimé, j'aurai mis le D, voire le E dans un cas extrême :p

27 novembre 2008 à 21:47

J'adore ce concept de reportage au sein même de la population, sans trop de programmation à l'avance.

Canal+ est passé aussi maître avec ce type de reportages avec ces emissions "les nouveaux explorateurs".

D'ailleurs j'avais adoré un repartage par le mec qui va dans divers pays afin de tester et vivre la cuisine locale chez l'habitant. C'est super passionnant.

Notamment il avait été au Japon. C'était un régal ce reportage, j'en bavais. Humm hummm ca me donne faim.

revenons en à nos moutons. Bref ce type de reportage est vraiment intéressant et souvent submersif. Par contre sur ce film en particulier, de ce que j'ai pu lire à droite et à gauche, il a choisi un point de vue assez particulier.

En effet, les personnages qu'il suit sont certes attachant, mais ce sont souvent des marginaux. Je trouve ca dommage, un peu, de réduire les "States" à ses marginaux. Certes c'est un pays très divers et où on croise des gens très différent d'un extrême à l'autre, mais à priori son film est assez réducteur.

Enfin ce ce que j'en ai lu, et c'est ce que donne comme impression la BA

28 novembre 2008 à 09:35

Effectivement je suis plutôt d'accord avec cette analyse. On peut effectivement reprocher cela à J'irai dormir à Hollywood.

Cela dit rencontrer des personnages hauts en couleurs était peut-être plus intéressant du point de vue du peps, puisqu'il s'agit vraiment davantage d'un cahier de voyage qu'un documentaire pur et dur. Ce ne sont je pense que les évènements marquants de son itinaire, laissant donc de côté tout ce qui est commun.

Bref, pas mal, mais cela aurait mérité d'aller plus loin, d'être monté autrement. J'attends l'avis de Loky5, je sais qu'il est friand de ce genre d'expérience filmique.

29 novembre 2008 à 00:18
Anonyme  

Je suis plutot d'accord avec ton point de vue et j'ai d'ailleurs mis un lien de mon article au tien...
Pour moi c'est vraiment un film génial mais je sais que cette opinion est très influencée par mon expérience personnelle... et puis comme je le dis dans mon article, c'est la nostalgie aussi. Bref ! Sinon je vais regarder d'un peu plus près ton blog qui est assez semblable au mien dans son contenu !! Alala, y a des fans de ciné vraiment partout... ;)

1 décembre 2008 à 00:00

Bonjour et bienvenue à toi Yon !

Merci pour le petit coup de pub' sur ton article. J'ai lu ceux de la page de garde, effectivement nos contenus ne diffèrent pas tant que cela, à la différence tout de même que tes notes sont très personnelles, ce qui n'est pas le cas ici : je me suis déjà expliqué, mais il s'agit davantage d'une analyse construite et sérieuse sur un film que de dire "j'aime", "j'aime pas". Je peux très bien mettre une mauvaise note à un film que j'ai pourtant apprécié s'il est mal réalisé, mal scénarisé, mal joué, et inversement. Une sorte "d'objectivité", si tu préfères. Je suis peu fan du commerce du goût, celui-ci variant d'individu en individu ^^

(cela ne m'empêche pas cependant de donner mon opinion sur un film, ou de jouer sur la présence du "je" comme dans la critique de The Duchess en étant pourtant constructif ;-) )


Effectivement, nous sommes beaucoup sur la toile à aimer sinon chérir le septième art.
Je garde ton blog en mémoire, je pense que je vais finir par faire sur la droite de mon blog un recensement des blogs de cinoch'.

Bonne continuation avec Opinyon !

1 décembre 2008 à 10:17
Anonyme  

Oui je comprends ce que tu veux dire mais si j'ai bien compris, tu es dans le milieu du ciné, prends des cours etc... moi c seulement un "hobby" et même si j'essaie d'être objective, ça n'empêche que les coups de coeur ne s'expliquent tout simplement pas avec des arguments concrets qqfois. J'essaie d'éviter cela au maximum mais si un film me plaît énormément, c'est souvent car une partie m'échappe et c'est cela qui le rend si bon. Je comprends que le cinéma peut se décortiquer et s'expliquer mais pour moi, il est surtout un formidable moyen d'expression, que l'on ne peut pas toujours justifier et qui s'apprécie au feeling aussi...

1 décembre 2008 à 23:46

Effectivement, je suis dans le "milieu" du cinéma. Il serait plus juste de dire qu'outre mes études me conduisant à étudier le cinéma et les films, je vis cinéma, je respire cinéma, je transpire cinéma (avec une vie sociale à côté, tout de même).
C'est donc à la fois un hobby, une passion, un ressenti, une affection, un amour, un choix professionnalisant, une seconde peau.

Cela étant dit, tout comme toi, j'ai "mes" coups de coeur, j'ai "mes" coups de sang, j'ai des réalisateurs que je ne piffre pas, des réalisateurs que j'idolâtre, etc... J'essaie de passer outre cela pour avoir une vision analytique, prenant en compte qualité, esthétique, et toutes les autres composantes à prendre en compte qui font du cinéma un tout. Sauf (!) ... mes goûts. Le problème du goût est qu'il est trop souvent l'arbre qui cache la forêt, et si je devais donner une part trop importante à mes goûts, CinéBlog ne parlerait que de Johnnie To, Wong Kar-Wai, Ridley Scott, Quentin Tarantino, ou Tim Burton.
Or, il y a les genres que j'aime, et le cinéma. C'est le cinéma que j'aime, et non un certain type de cinéma. D'où la variété des critiques sur CinéBlog d'ailleurs, puisque je ne me limite pas aux films américains (d'ailleurs mes préférences vont plutôt vers le cinéma hong-kongais et coréen) et j'essaie de voir tout ce qu'il y a à l'affiche dans la mesure du possible.
Cela occasionne parfois de bonnes surprises, avec des films dont je n'attendais rien et dont je suis ressorti bouleversé (Cashback pour ne citer que lui).

En cela, en évitant de tomber dans ce que Burdeau appelle le "commerce du goût", on crédibilise une critique, on la rend plus convaincante.
Un exemple : je joue au tennis, j'adore pratiquer ce sport. Wimbledon (La Plus belle victoire dans son titre français) sort en 2004, et j'en fais une critique en arguant que c'est une comédie sentimentale géniale et que les matchs de tennis au cinéma, ça rend super bien sur grand écran. J'enrobe le tout de phrases lyriques et je colle un 18/20. Ce sera vite oublier que l'intrigue est très mince, les effets spéciaux peu discrets, que les matchs sont filmés comme si c'était une publicité pour une marque de chaussure, que les dialogues frisent l'amateurisme niveau écriture. Pourtant, ce flm je l'aime bien. J'aime bien le couple Kirsten Dunst / Paul Bettany. J'ai ce que tu appelles un bon "feeling" en les regardant.
Ma critique ne doit donc pas faire fi des nombreux défauts présents dans le film et faisant qu'il ne mérite pas plus qu'un C (ou qu'un 12/20 sur ton échelle de notation). Si je devais mettre un 18/20 juste parce que je me plais devant ce film, ça nous aidera pas, ça décrédiblisera mes écrits, et ni mon lecteur ni moi n'en retirerait quelque chose.

Cela dit, je ne suis pas en train de faire le procès de ton blog. Loin de là. J'ai apprécié la lecture de tes articles. D'ailleurs tu verras que je t'ai épinglé sur les favoris de CinéBlog en haut à droite. Je ne faisais que soulever (peut-être d'une manière un peu brusque, je m'en excuse) que nous nous différencions sur ce point de vue là.

Quant à l'objectivité, je suis de ceux pensant qu'elle n'existe pas. On peut s'en approcher, mais l'objectivité absolue n'existera jamais quand il s'agit d'art et de littérature. Une merde peut plaire, un chef-d'oeuvre peut donner envie de gerber. C'est une spécificité dans la nature humaine très importante, elle évite de faire de nous des clones.

J'espère avoir été clair, je t'avoue être quelqu'un de très critique (surtout avec moi-même) mais ce n'est jamais à mal : j'aime les débats, j'aime les émulations, et j'apprécie d'autant plus ce qu'il peut en ressortir. Lire des critiques comme les tiennes me permet de me confronter également aux goûts d'autrui, et c'est important comme tu dis de laisser à chacun la possibilité d'exprimer son "moi" tel que Kant l'entend : je peux voir ce qui vous a échappé, je peux constater ce que je n'ai pas su voir.

Cela dit, je te trouve trop sévère quant à la notation de certains films (No Country for Old Men) et trop gentille sur d'autres (J'irai dormir à Hollywood, Regarde-moi). Peut-être y gagnerais-tu à te modérer davantage et à réserver le 19 (qui est une note exceptionnelle, il y a peu de films qui méritent un tel éloge, "en toute objectivité" (:p)) pour les très, très grands films.

Quant au 20/20...
Je crois qu'il doit y avoir un ou deux films à tout casser à qui je mettrais une telle note :D

À très bientôt Yon !
Je vais continuer à suivre ton blog avec un très grand intérêt.

2 décembre 2008 à 14:17
Anonyme  

Je vais commencer comme mon précédent commentaire : "je comprends ce que tu veux dire". Toutefois, on ne peut pas s'entendre car nous n'avons pas le même objectif pour chacun de nos 2 blogs. J'avoue et c'est même mon but, que le mien est plus personnel. et donc plus subjectif. je ne m'intéresse au cinéma que depuis très peu de temps, je n'ai aucune base que ça soit dans l'histoire du cinéma, ou dans la technique. Donc forcément, c'est au feeling pour moi. J'essaie certes de ne pas dire "j'aime" "j'aime pas" mais qqfois, j'admets que mes arguments soit ne sont pas valables soit sont absents.

Quant aux notes que je mets, elles sont élevées certes mais pas injustifiées. Ce sont des coups de coeur. Des films dont je suis sortie sciée. Et qui ne sont certes pas parfaits mais auxquels JE ne reproche rien. Ca n'engage que moi et je suis ouverte à tout autre avis, pour m'ouvrir les yeux s'il le faut.
et finalement "No country for old men", ça n'est pas moi qui l'ai noté. J'imagine que c'est un très bon film mais j'ai évité d'aller le voir, sachant que ça ne m'aurait pas plu du fait de la violence. C'est intrinsèque, je ne supporte pas cela... et j'avais peur de mal le juger.

Voilà, je suis désolée si tu as mal pris mon précédent commentaire, moi aussi j'ai répondu un peu virulemment.

Et tout comme toi, je vais suivre avec attention ton blog, d'autant plus que je fais figure de petite débutante à côté de toi...

3 décembre 2008 à 19:28

"Toutefois, on ne peut pas s'entendre[...]" : Flûte, moi qui était en train de draguer, c'est rapé :/
Plus sérieusement, à partir du moment où tu aimes le cinéma au point de consacrer du temps à immortaliser ton avis à travers tes écrits, nous nous entendrons forcément :-)

"Voilà, je suis désolée si tu as mal pris mon précédent commentaire, moi aussi j'ai répondu un peu virulemment" : À dire vrai je n'ai pas trouvé que cela soit le cas, mais ta réponse m'a laissé penser que la mienne le fut, ce que je n'ai pas perçu lorsque je l'ai écrite. C'est pourquoi je tenais à te préciser que je n'étais pas en train de déprécier ton blog, mais seulement rebondir sur ton "je vais regarder d'un peu plus près ton blog qui est assez semblable au mien dans son contenu" pour me joindre à ton avis tout en lui apportant une nuance : celle de la démarche, qui n'est pas la même. Rien de bien méchant en somme.
Au final, d'ailleurs, la seule critique que je t'ai faite était sur ta notation, qui me semblait à première vue trop large. Cela dit, comme je le répète souvent, une note n'est qu'un humble reflet aisément repérable d'une critique, le plus important est de la lire. Et de ce côté-là, je n'ai rien à te repprocher :-)

"je fais figure de petite débutante à côté de toi..." Oui enfin bon... C'est moi qui drague, n'inverse pas les rôles ! ;)
Nul besoin de me jeter des fleurs (merci quand même :p), ce que mes études et mon expérience m'apportent me permettent surtout une analyse filmique précise, elle n'a rien à voir avec le simple fait qu'un film soit bon ou non, car il ne faut oublier qu'un critique s'adresse à un public lambda : ce que je fais me permet de m'adresser à des spécialistes, non à un public novice. En ce sens CinéBlog est à la portée de tous mais bénéficie de mes connaissances, il est vrai, plus poussées en matière de technicité.

En tout cas, si un jour tu vois un de mes courts-métrages, pense à ne pas me cogner trop fort sur la tête ! Dis juste "c'est pas terrible" plutôt que "c'est une grosse merde" :-p

Pour en revenir à J'irai à Hollywood, n'as-tu pas trouvé toi qui semble avoir beaucoup apprécié ce documentaire que celui-ci était un poil trop orienté vers la noirceur de l'âme et le caractère atypiques des rencontres qu'Antoine a fait ? J'ai bien aimé le documentaire, d'ailleurs je pense que ma critique le démontre, mais j'ai tout de même mis un C parce que je crois qu'Antoine passe un poil à côté de son sujet en ne nous montrant pas suffisamment le côté "Road Trip" que l'on imaginerait d'un voyage sur les routes américaines, et le simple fait de rencontrer des gens qui ne sortent pas d'un asile, de la rue ou issus de la jeunesse Hitlerienne.

C'est je pense quelque chose à soulever, même quand on a un coup de coeur pour un film : soulever les problèmes d'un métrage, même si au final, ceux-ci ne nous dérangent pas (le propre d'un coup de coeur, d'ailleurs : j'en ai eu un pour My Blueberry Nights, je ferais bientôt un Zoom sur ce film, et malgré le fait que j'ai bien conscience de nombreux, très nombreux défauts, je trouve ce Wong Kar-Wai sublime).

3 décembre 2008 à 22:28
Anonyme  

Pour "Toutefois, on ne peut pas s'entendre[...]", je voulais dire que l'on ne pouvait s'entendre du fait de nos objectifs différents pour nos blogs respectifs. On peut s'entendre cinématographiquement, mais pas dans notre façon d'écrire nos critiques, qui ont des buts divergents. Toi apporter de nouvelles connaissances techniques et cinématographiques aux cinéphiles, et moi faire part de mes coups de coeur... plus trivial quoi !

J'avoue avoir pris ton commentaire un peu trop pour moi... je sais que c'était une critique constructive je m'excuse donc de l'avoir prise trop négativement et même de l'avoir mal interprétée. Je sais que ça n'était pas ton but mais ce blog, c'est une partie de moi, donc je me suis sentie un peu vulnérable. Bref je rentre dans la psychologie là...

Quant à ta critique de "J'irai dormir à Hollywood", je suis nuancée. Je comprends ce que tu lui reproches mais je trouve qu'il aborde aussi des gens "normaux" : indiens, cajuns, amish qui sont des communautés assez présentes et évidemment, d'autres plus marginaux ... (celui avec le chat fait vraiment "bader"...). Mais je suis d'accord avec tes critiques et je n'attends que ça, dialoguer sur un film coup de coeur, qui, sur le coup m'a subjugué mais sur lequel je peux émettre des réserves après réflexion. C'est le cas de "Regarde-moi" qui m'a époustouflé au premier visionnage et qui m'a déçu quand je l'ai revu.

En attendant j'ai vu Mar Adentro avant hier, et bien j'ai été scotchée ! Javier Bardem... indescriptible.Une critique devrait suivre mais j'avoue être très occupée en ce moment.qu'as-tu pensé de ce film ?

4 décembre 2008 à 23:47

Quant au premier paragraphe, j'avais fort bien compris ce que tu voulais notifier, je ne faisais que te taquiner quelque peu ;-) Cela dit ce n'est pas signe que nous ne nous entendrons pas sur les critiques, ce n'est pas un repproche que je te faisais, mais un constat. Mon constat ne veut pas dire que je n'aime pas lire des critiques très personnelles. Loin de là.

Quant au second paragraphe, je me vois obligé de m'excuser encore si mes propos ont pu être ambivalents, être blessant n'était pas mon intention. Je ne faisais effectivement que construire ma pensée en l'argumentant (d'où la longueur de mes réponses, d'ailleurs : si j'avais été plus concis, on aurait pu croire que je n'étais cassant que pour le plaisir de tenir des propos acerbes. Or, ici, je prends le temps de te répondre ^^) Cela dit, c'est bon signe que tu puisses t'offusquer de la sorte, j'ai toujours préféré les femmes de caractère ! À moins que tu n'es une sensibilité à fleur de peau ? (t'as raison, évitons de tomber dans de la psychologie :p)

Quant au troisième paragraphe, ce sont des gens normaux certes mais atypiques : ils sont américains, vivent en Amérique, mais sont marginaux par rapport à la culture dominante. C'était bien de la part de de Maximy de nous les montrer, mais le problème étant qu'il va finir par ne nous montrer que des cas particuliers.

Quant à ton dernier paragraphe, je suis aux regrets de devoir te dire que je n'ai jamais vu ce film, et, à dire vrai, je n'en avais jamais entendu parler. Je viens d'aller voir sa fiche sur Allociné, tu viens de m'apprendre qu'il y avait un film sorti en 2005 où Bardem a un torticoli à vie. C'est d'autant plus étonnant que j'aime beaucoup Amenabar, particulièrement Ouvre les yeux et Les Autres. À l'occasion s'il me tombe dans les mains, je t'en reparlerai :-)

5 décembre 2008 à 10:44
Anonyme  

Ah non, s'il te plait n'attends pas qu'il te tombe dans les mains !! il faut absolument que tu le vois et comme ça tu me feras une petite critique argumentée, car techniquement tu vois, j'étais tellement bouleversée que je n'ai rien à dire.. C'est peut être car jsuis encore dans un état second mais j'ai pourtant tenté, comme tu me l'as dit d'être objective mais IMPOSSIBLE. D'ailleurs ça se ressent dans ma critique mais bon, j'vais pas aller contre ma nature... et puis on va dire que c'est ton job d'être objectif ;)
Nan mais sincèrement, regarde le ça me ferait plaisir que tu me dises ce que tu en as pensé !!
Tiens, petit lien vers mon blog, et je sais que ma critique va pas trop te plaire, mais ça vient du coeur... http://opinyon.fr/?p=433
alala tu vas déchanter et croire que je t'ai baratiné et ne suis plus une femme de caractère !! mais bien à fleur de peau. BREF regarde ce film !!!!!!!

6 décembre 2008 à 12:06
Anonyme  

Vous le dites les z'amoureux si on vous derange ?!?
S'ils sont pas mignons tout les deux :-D

6 décembre 2008 à 15:40
Anonyme  

Oula 4 commentaires et on est amoureux... rapide didonc !

6 décembre 2008 à 15:44

Oula, y'a de l'ambiance ici dis donc !
Bon, répondons dans l'ordre des commentaires...

@ Yon : Euh... à vos ordres mademoiselle, promis dès que j'ai le moyen d'attraper le DVD, je m'exécute et je le regarde. Parole d'homme ! ;-)

Quant à mon job, disons qu'il n'est pas d'être objectif puisque comme je te l'ai dit, je suis de ceux qui pensent que l'objectivité n'existe pas. En revanche j'oeuvre à rendre compte des qualités ou de l'absence de qualités d'un film actuellement en salles, certains s'appuyant sur les critiques pour choisir ce qu'ils vont aller voir au cinéma, d'autres pour avoir un texte argumenté afin de comparer avec leurs impressions une fois le film vu.

Ne t'en fais pas pour l'impression que j'ai de toi, je ne juge personne à travers internet et encore moins après 4 messages. Et puis on peut très bien avoir du caractère et être à fleur de peau (non mais sans rire, c'est vrai que je n'apprécie que les femmes de caractère ! J'ai toujours préféré les rapports rock n' roll ^^)

@ Aurélien : Mhm... tout compte fait, je ne te souhaite plus la bienvenue sur CinéBlog :F
Si pour toi un échange de commentaires suffit à faire d'un couple de personnes un couple tout court, je te recommande vivement de lâcher meetic.fr et de sortir un peu de chez toi : tu verras, parler à une femme pour de vrai, c'est quand même bien plus sympa !
Hinhinhin.

@ Yon : "Le coeur a ses raisons que la raison ignore", parait-il XD

6 décembre 2008 à 19:19
Anonyme  

Jolie citation mais j'avoue avoir un peu de mal à en saisir le sens ici...

9 décembre 2008 à 23:34

Je rebondis sur ton : "Oula 4 commentaires et on est amoureux... rapide didonc !", à savoir qu'il y en a bien qui tombe amoureux dès le premier regard. Alors pourquoi pas au bout de 4 commentaires !

Une simple boutade sur le fait qu'en amour rien n'est impossible, et surtout que rien ne s'explique dans ce champ de déraisonnement ^^. D'où le "parait-il" à la fin de ma phrase.

En tout cas, preuve est faite une fois encore que si tu viens de Vénus, je viens définitivement de Mars tant on a dû mal à se comprendre :p
(Là aussi, c'est une boutade !)

10 décembre 2008 à 19:03

Enregistrer un commentaire