Hunger  

Posted by Azariel in


Plus qu'un film, une expérience.

Pas de musique, elle n'est pas nécessaire : ce sera chaque son hors champ qui instaurera l'ambiance noire et inquiétante de la prison de Maze.
Peu de dialogues, ils ne sont pas nécessaires : le propos tenu par Bobby Sands (Michael Fassbender) au père Dominic Moran (Liam Cunningham) durant un long plan séquence interminable n'en sera que plus poignant.
Pas de compromis, ils ne sont pas nécessaires : Steve McQueen nous invite au coeur du quartier où sont détenus les prisonniers politiques de l'IRA au début des années 80 qui après avoir entamé le "Blanket and No-Wash Protest" décident d'en venir à une grève de la faim drastique afin d'obtenir gain de cause : un statut de prisonnier politique et non de droit commun.

Un conseil : ne mangez pas avant d'aller voir Hunger, ce n'est pas nécessaire : la dernière demie-heure est à ce point dérangeante qu'elle vous prendra aux tripes et vous en ressortirez difficilement indemne.

Rang : -

Plus d'infos sur ce film

This entry was posted on 26 novembre 2008 at mercredi, novembre 26, 2008 and is filed under . You can follow any responses to this entry through the comments feed .

4 commentaires

Sylvaine Pascual  

Je me souviens, adolescente, avoir suivi de près la grève de la faim de Bobby Sands. J'étais naïvement convaincue "qu'ils" ne le laisseraient pas mourir. Sacré hommage, assurément

27 novembre 2008 à 12:10
Azariel  

J'étais "un poil" trop jeune pour ma part, puisqu'en 1981 j'avais... un an.
Je ne connaissais donc pas cet homme, jusqu(à ce que j'entende parler du film. Je me suis renseigné, et effectivement, outre le bien fondé ou non de son action, il faut dire qu'il a eu de sacrées baloches. Fort heureusement, son action a eu des répercussions. D'où le long métrage.

J'en profite pour te souhaiter la bienvenue sur CinéBlog sylvaine1 et te souhaite d'apprécier les lectures que tu pourras faire ici et là :-)

27 novembre 2008 à 16:03
Anonyme  

"Rang: -" ça veut dire quoi encore ? ^^

C'est un film qui m'intéresse, comme tous ceux à propos de faits réels. C'est toujours une bonne occasion de découvrir un évènement qu'on n'a pas connu, ou durant lequel on était trop jeune que pour s'en rappeler...

27 novembre 2008 à 20:25
Azariel  

Cela veut dire que je m'abstiens de donner une note, tout simplement.

Je pouvais aussi bien lui mettre un A qu'un E, je pouvais tout aussi bien dire que ce film est chiant à en mourir qu'il est incroyablement pénétrant.
Je dois avouer avoir dû tourner les yeux plus d'une fois durant la dernière demie-heure tant c'était insupportable de voir dans quel état était l'acteur.

Je pense que quelque part, j'ai adoré détester ce film. C'est la meilleure critique que je puisse faire.

27 novembre 2008 à 20:44

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