Deux ans après avoir vaincu le terrible Megatron et son groupe de Decepticons, une race extraterrestre ayant pour unique but l'annihilation de notre univers, Sam Witwicky est retourné à une vie normale. S'apprêtant à entrer à l'université, il file toujours le parfait amour avec la plantureuse Mikaela Banes malgré la distance allant les séparer. Ailleurs, les Autobots, ennemis de toujours des Decepticons, se sont alliés à la race humaine pour donner la chasse au reste des renégats se réfugiant sur notre bonne vieille planète. Ils sont cependant loin de se douter que dans l'ombre la menace plane et qu'un ennemi plus redoutable que Megatron ne l'a jamais été attend son heure pour s'emparer de notre plus formidable source de vie : le soleil. Tous sont loin de se douter que Sam a une fois encore un rôle à jouer dans ce conflit, lui le premier, et que de ses choix dépendront le sort de toute l'humanité.
Dit comme ça, cela parait clair. Mais dans les faits, le premier problème de Transformers 2 la revanche est que son scénario, au demeurant aussi épais qu'une publicité pour livraison express de pizzas sans garniture, est particulièrement confus. D'ailleurs, il devient rapidement évident qu'en outre le script brille par son absence, la place aux dialogues étant réduite ici à son strict minimum.
Shia LaBeouf, moins étincelant également, s'en sort pourtant avec les honneurs, même lorsqu'il est plongé dans un grand n'importe quoi que l'on peine à qualifier de scène de comédie tant l'on a du mal à se sortir des duels homériques entre tas de ferraille organiques. Bay n'a de toute façon jamais été un très grand conteur, et on ne peut pas lui reprocher de faire mal ce qu'il sait faire : de l'entertainment à gros budget. Seulement dans le cas présent, c'est loin de suffire, et toute la fureur à l'écran nous apparaît très rapidement vain et sans une once d'intérêt.
En bref : Répétitif à souhait, Transformers 2 la revanche se résume à une succession de bagarres pas toujours intéressantes et laisse peu de place aux performances des comédiens faits de chair et de sang. La bêtise a marqué de son sceau un scénario qui n'a nul autre intérêt que donner un prétexte au prolongement de la guerre entre Decepticons et Autobots. Michael Bay a beau savoir y faire, il a tout intérêt à réviser sa copie pour le troisième opus s'il ne veut pas que l'on pense que le premier film était, après tout et pourquoi pas, un sacré coup de chance.
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