Il commençait plutôt mal, ce film choral dont la particularité est d'être une fresque plurielle avec son lot de genres mêlés les uns aux autres. Tragique, burlesque et comédie romantique se côtoient au gré d'un scénario mettant en abîme les tourments d'âmes fracassées par le présent ou le passé, et qui l'espace d'un instant trouvent un destin commun dans un aéroport où les rencontres bousculent et bouleversent jusqu'à les confronter à ce qui pourrait être un tournant essentiel de leur existence.
Premiers pas derrière la caméra de la jeune romancière et scénariste Amanda Sthers, Je vais te manquer porte tous les stigmates d'un cinéaste qui lorgne davantage sur la mise en place de ses chassés-croisés sans laisser ses personnages prendre pleinement vie à l'écran. Chercher à narrer la complexité devient l'arbre qui cache la forêt, les clichés s'enfilant comme les perles que l'on cherche à faire couler le long des joues les plus farouchement candides. Et puis après avoir dépeint malhabilement les silhouettes de chacun, Sthers réussit à faire coexister tristesse et rires, espérance et déceptions, esquissant bien plus que des visages : elle brosse le portrait d'histoires qui enfin ont un sens et trouvent un écho dans le coeur de chacun même si l'on aurait aimé que la valse soit à deux temps plutôt qu'à trois, le risque étant de nous oublier sur le bord de la route à force de va-et-vient.
Le casting haut en couleur et plein de bon sens permet à ce premier long métrage d'éviter le naufrage, la trop grande sophistication empêchant en revanche les intrigues de jouir d'un intérêt pourtant certain du fait du manque d'empathie suscité par la plupart des cas. Il faudra à l'avenir éviter l'écueil du family movie caricaturiste pour que le prochain rendez-vous ne soit pas manqué.
Premiers pas derrière la caméra de la jeune romancière et scénariste Amanda Sthers, Je vais te manquer porte tous les stigmates d'un cinéaste qui lorgne davantage sur la mise en place de ses chassés-croisés sans laisser ses personnages prendre pleinement vie à l'écran. Chercher à narrer la complexité devient l'arbre qui cache la forêt, les clichés s'enfilant comme les perles que l'on cherche à faire couler le long des joues les plus farouchement candides. Et puis après avoir dépeint malhabilement les silhouettes de chacun, Sthers réussit à faire coexister tristesse et rires, espérance et déceptions, esquissant bien plus que des visages : elle brosse le portrait d'histoires qui enfin ont un sens et trouvent un écho dans le coeur de chacun même si l'on aurait aimé que la valse soit à deux temps plutôt qu'à trois, le risque étant de nous oublier sur le bord de la route à force de va-et-vient.
Le casting haut en couleur et plein de bon sens permet à ce premier long métrage d'éviter le naufrage, la trop grande sophistication empêchant en revanche les intrigues de jouir d'un intérêt pourtant certain du fait du manque d'empathie suscité par la plupart des cas. Il faudra à l'avenir éviter l'écueil du family movie caricaturiste pour que le prochain rendez-vous ne soit pas manqué.
Rang : C
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on 16 juin 2009
at mardi, juin 16, 2009
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Critique de film
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