Au commencement, il y a l'idée. Puis lorsqu'elle a pris le temps de germer, il y a la concrétisation de cette idée. Dans Hanté par ses ex, l'idée est là, originale, propice aux situations les plus cocasses, et pourtant un grain de sable vient enrailler la machine jusqu'à transformer le carrosse en citrouille. Surtout quand la courge volumineuse en question n'a d'autres saveurs qu'une exaspérante morale aussi simpliste qu'insipide.
Ou quand Matthew McConaughey, le sourire charmeur un rien désuet, se retrouve nez à nez avec trois fantômes représentant chacun les femmes qu'il a largué sans ménagement. L'affaire a de quoi être gênante dans la mesure où le tombeur de ces dames est en pleine débâcle avec son frère à cause d'un mariage qui tombe à l'eau et de Jennifer Garner dont il est toujours éperdument amoureux même si dix longues années séparent les élans affectifs qu'ils ont eu un jour l'un pour l'autre. Au milieu de ce chantier, Michael Douglas en oncle-gourou cousin germain de Hugh Hefner, cabotinant joyeusement dans les habits de ce spectre venant sauver son ancien disciple et neveu préféré du vide existentiel lui tendant les bras. Il faut dire, celui-ci est une beau salaud, et une leçon ne lui ferait pas de mal. Encore faut-il que la leçon soit mémorable, ce qui est loin d'être le cas : les trois fantômes en question sont soit ridicules soit caricaturaux, leur apparition et leurs révélations surprenant autant que la neige en plein mois de décembre. Nul doute que Charles Dickens avait tout autre chose en tête lorsqu'il écrivit Un chant de Noël, conte ô combien populaire ayant inspiré le pseudo-script de ce film à mille lieues de ce que Mark Waters est capable de nous livrer. Reste la présence bucolique de la divine madame Ben Affleck qui apporte un soupçon de tragédie romantique au sein d'une comédie qui peine à faire rire. C'est certes se contenter de bien peu.
Ou quand Matthew McConaughey, le sourire charmeur un rien désuet, se retrouve nez à nez avec trois fantômes représentant chacun les femmes qu'il a largué sans ménagement. L'affaire a de quoi être gênante dans la mesure où le tombeur de ces dames est en pleine débâcle avec son frère à cause d'un mariage qui tombe à l'eau et de Jennifer Garner dont il est toujours éperdument amoureux même si dix longues années séparent les élans affectifs qu'ils ont eu un jour l'un pour l'autre. Au milieu de ce chantier, Michael Douglas en oncle-gourou cousin germain de Hugh Hefner, cabotinant joyeusement dans les habits de ce spectre venant sauver son ancien disciple et neveu préféré du vide existentiel lui tendant les bras. Il faut dire, celui-ci est une beau salaud, et une leçon ne lui ferait pas de mal. Encore faut-il que la leçon soit mémorable, ce qui est loin d'être le cas : les trois fantômes en question sont soit ridicules soit caricaturaux, leur apparition et leurs révélations surprenant autant que la neige en plein mois de décembre. Nul doute que Charles Dickens avait tout autre chose en tête lorsqu'il écrivit Un chant de Noël, conte ô combien populaire ayant inspiré le pseudo-script de ce film à mille lieues de ce que Mark Waters est capable de nous livrer. Reste la présence bucolique de la divine madame Ben Affleck qui apporte un soupçon de tragédie romantique au sein d'une comédie qui peine à faire rire. C'est certes se contenter de bien peu.
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on 17 juin 2009
at mercredi, juin 17, 2009
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Critique de film
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