A l'origine, une mini-série anglaise (6 épisodes de 52 mns, tous réalisés par David Yates, l'actuel metteur en scène des derniers films de la saga Harry Potter) récompensée par de nombreux prix. A l'arrivée, un film américain de Kevin Macdonald (heureux réalisateur du Dernier roi d'Ecosse) transposant l'action de Londres à Washington, mais gardant tout ce qui faisait l'essence de son illustre modèle.
Jeux de Pouvoir commence sur le supposé suicide de l'assistante d'un membre haut placé du Congrès américain, l'ambitieux Stephen Collins, interprété par Ben Affleck. Son ami Cal McAffrey (Russell Crowe), vieux briscard du Washington Globe, renifle le meurtre à plein nez. D'autant qu'un autre homicide apparemment sans rapport se découvre au gré de l'enquête un lien pour le moins surprenant et laisse à penser qu'un complot se trame et risque de faire vasciller les fondements même du pouvoir. Une base saillante prétexte à une intrigante enquête journalistique sur fond de thriller politique, l'une mêlée à l'autre dans une nervosité frénétique et un modernisme épatant, le long métrage de Macdonald jouant à fond la carte de la vraisemblance emprunte à ses nombreux expériences dans le domaine du documentaire. Le suspense tient magistralement sa place au sein d'un montage haletant, et bien malin qui pourra prédire l'issue de cette mascarade dans laquelle les pantins ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Passionnant de bout en bout, Jeux de Pouvoir est une réussite portée par une qualité et un talent indéniables que l'on retrouve devant et derrière la caméra, avec cette finesse d'analyse sur les arcanes du pouvoir et l'univers éditorial qui est saisissante de lucidité. Tout y est rythmé et efficace, et l'on pourra au final reprocher ses twists alambiqués, à la limite de l'indigeste en seulement 2H de film. Sa précision acerbe et son punch implacable font néanmoins de ce solide divertissement une oeuvre intelligente et réjouissante.
Jeux de Pouvoir commence sur le supposé suicide de l'assistante d'un membre haut placé du Congrès américain, l'ambitieux Stephen Collins, interprété par Ben Affleck. Son ami Cal McAffrey (Russell Crowe), vieux briscard du Washington Globe, renifle le meurtre à plein nez. D'autant qu'un autre homicide apparemment sans rapport se découvre au gré de l'enquête un lien pour le moins surprenant et laisse à penser qu'un complot se trame et risque de faire vasciller les fondements même du pouvoir. Une base saillante prétexte à une intrigante enquête journalistique sur fond de thriller politique, l'une mêlée à l'autre dans une nervosité frénétique et un modernisme épatant, le long métrage de Macdonald jouant à fond la carte de la vraisemblance emprunte à ses nombreux expériences dans le domaine du documentaire. Le suspense tient magistralement sa place au sein d'un montage haletant, et bien malin qui pourra prédire l'issue de cette mascarade dans laquelle les pantins ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Passionnant de bout en bout, Jeux de Pouvoir est une réussite portée par une qualité et un talent indéniables que l'on retrouve devant et derrière la caméra, avec cette finesse d'analyse sur les arcanes du pouvoir et l'univers éditorial qui est saisissante de lucidité. Tout y est rythmé et efficace, et l'on pourra au final reprocher ses twists alambiqués, à la limite de l'indigeste en seulement 2H de film. Sa précision acerbe et son punch implacable font néanmoins de ce solide divertissement une oeuvre intelligente et réjouissante.
Rang : B
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on 24 juin 2009
at mercredi, juin 24, 2009
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Critique de film
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