Liam Neeson n'est pas content. Il a des envies de meurtres. C'est décidément une habitude puisqu'il a récemment expédié six pieds sous terre les kidnappeurs de sa fille dans l'énergique Taken. Cette fois, c'est Antonio Banderas qu'il veut clouer au pilori pour avoir eu l'indélicatesse d'entretenir une liaison avec sa femme. D'autant que la dame a plié bagage, laissant notre malheureux irlandais dans le désarroi le plus complet. La vérité lui échappant, lui qui pensait connaître celle qui partageait sa vie depuis vingt-cinq ans, Neeson se lance dans une course contre le temps, retenant la fureur de son courroux tant que faire se peut afin de découvrir à travers son ennemi les pièces manquantes d'un puzzle où amour et trahison forment le tableau final.
Richard Eyre adapte une nouvelle de Bernhard Schlink mais se montre très rapidement à court d'arguments pour rendre The Other Man à la hauteur de nos espérances. Dire du face-à-face entre Neeson, à côté de la plaque, et Banderas, grimé une fois encore en latin lover stéréotypé, qu'il manque cruellement d'originalité (les deux hommes s'affrontant autour d'un échiquier, en voilà une idée excentrique !) n'est qu'une partie du problème. La mise en scène est poussive et répétitive à souhait, d'autant que le film se perd très rapidement dans la confusion de ses retournements de situation au point de laisser les personnages sur le carreau. Et nous avec.
Richard Eyre adapte une nouvelle de Bernhard Schlink mais se montre très rapidement à court d'arguments pour rendre The Other Man à la hauteur de nos espérances. Dire du face-à-face entre Neeson, à côté de la plaque, et Banderas, grimé une fois encore en latin lover stéréotypé, qu'il manque cruellement d'originalité (les deux hommes s'affrontant autour d'un échiquier, en voilà une idée excentrique !) n'est qu'une partie du problème. La mise en scène est poussive et répétitive à souhait, d'autant que le film se perd très rapidement dans la confusion de ses retournements de situation au point de laisser les personnages sur le carreau. Et nous avec.
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on 29 mai 2009
at vendredi, mai 29, 2009
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Critique de film
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