Ce chat-là manque de chien malgré la présence au générique de deux Deschiens. Et surtout, il ne fait pas rire ! C'est l'un des (nombreux) problèmes de La Véritable histoire du Chat botté, adaptation anachronique et loufoque des contes de Perrault. Un manque d'humour qui ne s'explique pas malgré quelques bonnes idées visuelles, ainsi que des décors et des costumes de toute beauté.
L'animation, à la limite de l'amateurisme, est la seule chose qui fasse doucement sourire tant tout parait maladroit et mal fichu, avec cette désagréable impression que le long métrage nous fait revenir dix ans en arrière. Pire encore, les doublages ne collent pas et sont extrêmement prononcés au point que l'exagération en devient grotesque. C'est avoir bien mauvaise opinion de notre jeunesse que de penser que des pastiches d'imitation suffisent à faire rire, d'autant que le manque de rythme tend à faire piquer du nez malgré une dernière demie-heure plus relevée.
Ajoutez à cela des chorégraphies peu survoltées et un scénario mou du genou pour faire de cette expérience cinématographique un véritable calvaire plongeant dans un ennui total. Ni le graphisme si particulier ni l'idée très décalée d'aborder La traviata ou Carmen avec exubérance histoire de dépoussièrer de grands classiques ne sauvent du naufrage, et l'on en vient très vite à regretter d'avoir donné 1H20 de son temps libre. Soyez sympas, épargnez cela à vos enfants, sauf si vous cherchez à les punir.
L'animation, à la limite de l'amateurisme, est la seule chose qui fasse doucement sourire tant tout parait maladroit et mal fichu, avec cette désagréable impression que le long métrage nous fait revenir dix ans en arrière. Pire encore, les doublages ne collent pas et sont extrêmement prononcés au point que l'exagération en devient grotesque. C'est avoir bien mauvaise opinion de notre jeunesse que de penser que des pastiches d'imitation suffisent à faire rire, d'autant que le manque de rythme tend à faire piquer du nez malgré une dernière demie-heure plus relevée.
Ajoutez à cela des chorégraphies peu survoltées et un scénario mou du genou pour faire de cette expérience cinématographique un véritable calvaire plongeant dans un ennui total. Ni le graphisme si particulier ni l'idée très décalée d'aborder La traviata ou Carmen avec exubérance histoire de dépoussièrer de grands classiques ne sauvent du naufrage, et l'on en vient très vite à regretter d'avoir donné 1H20 de son temps libre. Soyez sympas, épargnez cela à vos enfants, sauf si vous cherchez à les punir.
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on 04 avril 2009
at samedi, avril 04, 2009
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Critique de film
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