Elie Chouraqui est un homme de passions. Contrairement aux égoïstes et aux cultivateurs de jardins secrets, il aime à partager ses coups de coeur. Le dernier semble trouver ses racines dans la beauté émanant de la sublime Barbara Schulz, tant Celle que j'aime (titre révélateur ?) insiste sur les scènes de nudité de la belle. De là à virer à la déclaration d'amour, il n'y a qu'un pas. Mais que reste-t-il au final pour le spectateur ? Pas grand chose, hélas.
S'il est plaisant de voir une ravissante jeune femme se montrer libérée et au-dessus de tout concept de moeurs (après tout, toutes les mamans devraient se ballader sans soutif devant leurs enfants, c'est dans l'air du temps, faut croire), il est en revanche moins plaisant de suivre un récit bourré de clichés sur le thème en vogue de la famille recomposée. Difficile de croire à une histoire de chérubin capricieux menant la vie dure à son futur beau-père quand le beau-père en question facilite la tâche du jeune garçon en tendant à chaque fois le bâton qui servira à le battre. De quoi rendre Oedipe vert de jalousie. On veut bien croire à l'amour, le vrai, mais de là à danser avec le diable au clair de lune pour une hystérique négligeant les tenants inhérents aux aboutissants, il y a de quoi concurrencer Le Penseur de Rodin en matière de perplexité. Bref, le problème étant que les personnages sonnent horriblement faux, tout aussi sympathique que cette comédie soit.
Trop naïve, la démarche de Chouraqui aurait gagné à aborder avec moins de légèreté les rapports entre les protagonistes. Sa mise en scène est atteinte du même syndrôme, même s'il est moins rebutant de suivre la caméra virevolter à travers les décors urbains. Certains plans bénificient d'une très belle composition et permettent au film de trouver une esthétique relativement séduisante, mais c'est se satisfaire de bien peu quand tout le reste apparaît comme brouillon et poussif.
S'il est plaisant de voir une ravissante jeune femme se montrer libérée et au-dessus de tout concept de moeurs (après tout, toutes les mamans devraient se ballader sans soutif devant leurs enfants, c'est dans l'air du temps, faut croire), il est en revanche moins plaisant de suivre un récit bourré de clichés sur le thème en vogue de la famille recomposée. Difficile de croire à une histoire de chérubin capricieux menant la vie dure à son futur beau-père quand le beau-père en question facilite la tâche du jeune garçon en tendant à chaque fois le bâton qui servira à le battre. De quoi rendre Oedipe vert de jalousie. On veut bien croire à l'amour, le vrai, mais de là à danser avec le diable au clair de lune pour une hystérique négligeant les tenants inhérents aux aboutissants, il y a de quoi concurrencer Le Penseur de Rodin en matière de perplexité. Bref, le problème étant que les personnages sonnent horriblement faux, tout aussi sympathique que cette comédie soit.
Trop naïve, la démarche de Chouraqui aurait gagné à aborder avec moins de légèreté les rapports entre les protagonistes. Sa mise en scène est atteinte du même syndrôme, même s'il est moins rebutant de suivre la caméra virevolter à travers les décors urbains. Certains plans bénificient d'une très belle composition et permettent au film de trouver une esthétique relativement séduisante, mais c'est se satisfaire de bien peu quand tout le reste apparaît comme brouillon et poussif.
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on 22 avril 2009
at mercredi, avril 22, 2009
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Critique de film
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