Petite anecdote, aujourd'hui fut le jour où je suis allé voir pour la septième fois en salles The Dark Knight. Vous lisez bien, inutile de me relire au cas où vous avez lu de travers, j'ai bien mentionné le chiffre "7".
Pourquoi un tel acharnement à voir autant de fois un film dont j'ai souligné pourtant ici-même un certain nombre de défauts ne faisant pas de lui LE chef-d'oeuvre absolu ?
C'est bien simple, je ne m'en lasse pas. D'abord parce que comme je l'ai souligné dans ma critique, la dramaturgie du long métrage de Christopher Nolan est dantesque, montant en puissance au fur et à mesure que les évènements s'enchainent, nous empêchant de ressentir le poids de sa durée (2H30, c'est long, mine de).
Ensuite, outre le fait que je sois un inconditionnel de Batman, du comics aux films en passant par la série animée des années 90 devant laquelle j'ai grandi avec mon jeune frère, je suis un fondu du Joker. Et quand ce personnage si emblematique de l'univers du Caped Crusader est aussi magistralement interprêté par un Heath Ledger touchant les cieux (hélas...), le voir sept fois m'apparait encore bien peu pour admirer chaque subtilité de son jeu d'acteur.
En somme, bientôt la huitième !
(la folie est à l'homme ce qu'est l'apesanteur sur un corps solide : inéluctable)