Pouvoir explorer à la force de l'esprit une histoire d'amour impérissable que l'on a vécu, voilà le doux rêve que caresse le formidable film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind. Faut-il être à ce point emprunt de mélancolie ou parfaitement lucide sur le fait que l'amour est un puissant anxiogène pour toucher à ce point la vérité quant à la profonde nature humaine ? Nul ne serait le dire, mais si vous n'avez jamais vu ce petit bijou du septième art, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
The Top :
- Inglourious Basterds n'en a pas fini avec les nazis. Vous êtes maintenant plus d'un million et demi à être aller voir la dernière merveille signée par Quentin Tarantino. Ca en fait des millions de français qui se privent d'un tel moment d'anthologie cinématographique, non ?
- Meilleur démarrage de la série, Destination finale 4 en est également et sans conteste le moins réussi. Cela ne semble pas être un frein pour autant à son succès, quasi-assuré au regard des premiers résultats.
- Bonne pioche pour Neuilly sa mère ! qui continue de remplir les salles après trois semaines d'exploitation. C'est notre président qui va être content. D'autant que sa femme dit-on a été approchée par Woody Allen pour jouer dans son prochain long métrage. Why not ?
- Là-haut ne quitte pas le haut du classement malgré ses cinq semaines de présence dans le Top 10, au même titre que L'Âge de glace 3 - Le Temps des dinosaures et Harry Potter et le Prince de sang mêlé. On a là les trois succès de l'été. Applause.
- Bon démarrage pour Un Prophète et L'Abominable vérité, respectivement cinquième et sixième pour leur première semaine. A voir s'ils tiendront tout deux la distance face aux prochaines sorties de septembre.
The Flop :
- Les 137 copies de La Copine de mon meilleur ami trouvent difficilement preneurs, le film n'attirant que 39 814 spectateurs de plus pour un total de 125 333 en deux semaines. Presque inespéré diront certains au regard de la médiocrité de cette petite comédie loin d'être sympathique.
- Moins heureux, le manque d'intérêt témoigné par les français pour Les Derniers jours du monde, quinzième avec 109 933 spectateurs depuis sa sortie. Trop déroutant, peut-être ?
- Avec une seule salle diffusant le film dans tout Paris, difficile pour 20th Century Boys - Chapitre 2 : Le dernier espoir de se faire une place au soleil. Un personnage que j'adore dans un film que j'adore parlait "d'ombre et poussière". C'est un peu le cas pour cette ambitieuse oeuvre japonaise.
Sur ces bonnes paroles, je vous salue mais de haut : "bien bas" n'est pas dans mon vocabulaire, je préfère "assis devant un film". Rien que ça.
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on 04 septembre 2009
at vendredi, septembre 04, 2009
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