Nick Cassavetes est décidément coutumier des histoires poignantes, le fils des deux légendes du cinéma que son John Cassavetes et Gena Rowlands ayant fait du mélodrame son genre de prédilection. Auteur du vibrant She's so lovely, Cassavetes s'était hélas quelque peu perdu avec N'oublie jamais, pourtant doté d'un script en or. En adaptant le roman de Jodi Picoult intitulé My Sister's Keeper, il réitère sur la base d'une histoire déchirante en racontant le combat d'un couple incapable d'accepter la mort en devenir de leur fille aînée atteinte d'une leucémie, multipliant les opérations pour la maintenir en vie. Jusqu'au jour où la cadette, génétiquement compatible, décide de ne plus faire don de ses organes.
A trop insister sur les violons, la mélodie se noie dans un vacarme d'émotions. Ne se mettant jamais en danger, Cassavetes se contente d'une mise en scène conventionnelle et peine à ménager ses effets, l'épaisseur des ficelles trahissant un manque de grâce et de subtilité. Bien sûr les acteurs sont bouleversants et leur performance ne manquera pas d'ébranler les moins sensibles d'entre nous. Mais quelques larmes n'empêcheront pas le pire de jaillir (ralentis pompeux, sentences philosophiques en voix off convenues, éclatement sirupeux du récit) et d'empiéter sur le meilleur. Certains s'en contenteront, d'autres préfèreront économiser sur le budget "mouchoirs".
A trop insister sur les violons, la mélodie se noie dans un vacarme d'émotions. Ne se mettant jamais en danger, Cassavetes se contente d'une mise en scène conventionnelle et peine à ménager ses effets, l'épaisseur des ficelles trahissant un manque de grâce et de subtilité. Bien sûr les acteurs sont bouleversants et leur performance ne manquera pas d'ébranler les moins sensibles d'entre nous. Mais quelques larmes n'empêcheront pas le pire de jaillir (ralentis pompeux, sentences philosophiques en voix off convenues, éclatement sirupeux du récit) et d'empiéter sur le meilleur. Certains s'en contenteront, d'autres préfèreront économiser sur le budget "mouchoirs".
Rang : C
Plus d'infos sur ce film
This entry was posted
on 11 septembre 2009
at vendredi, septembre 11, 2009
and is filed under
Critique de film
. You can follow any responses to this entry through the
comments feed
.