Étonnante production autrichienne qui mélange allègrement les genres sans le moindre état d'âme, le burlesque s'invitant sans crier gare dans ce semblant de polar aux relents horrifiques alors que naissent les histoires d'amour comme on égorge les poulets à la chaîne. De là à dire que Wolfgang Murnberger a trop forcé sur la vodka, il n'y a qu'un (tré)pas.
Bienvenue à Cadavres-Les-Bains, c'est l'histoire du privé Brenner chargé de retrouver le propriétaire d'une New Beetle jaune dans un patelin paumé en même temps qu'il est chargé par le fils du patron d'un restaurant d'enquêter sur le maître des lieux, aussi aimable qu'un barreau de chaise.
Si le contexte narratif prête à un feu d'artifice d'humour macabre et de noirceur assumée, le film est étrangement sage et loin du grand délire attendu. La faute aux quelques longueurs plombant l'ensemble, et une étonnante profondeur d'âme qui, pas désagréable en soi, tue l'excitation dans l'oeuf et noie la fantaisie attendue dans un carcan de sobriété et d'aisance formelle. A tout prendre, on aurait préféré une oeuvre survoltée et des cadavres à la pelle. N'est pas Joel & Ethan Coen qui le veut !
Bienvenue à Cadavres-Les-Bains, c'est l'histoire du privé Brenner chargé de retrouver le propriétaire d'une New Beetle jaune dans un patelin paumé en même temps qu'il est chargé par le fils du patron d'un restaurant d'enquêter sur le maître des lieux, aussi aimable qu'un barreau de chaise.
Si le contexte narratif prête à un feu d'artifice d'humour macabre et de noirceur assumée, le film est étrangement sage et loin du grand délire attendu. La faute aux quelques longueurs plombant l'ensemble, et une étonnante profondeur d'âme qui, pas désagréable en soi, tue l'excitation dans l'oeuf et noie la fantaisie attendue dans un carcan de sobriété et d'aisance formelle. A tout prendre, on aurait préféré une oeuvre survoltée et des cadavres à la pelle. N'est pas Joel & Ethan Coen qui le veut !
Rang : C
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on 10 septembre 2009
at jeudi, septembre 10, 2009
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Critique de film
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