Deux ans que le film dormait au fond d'un placard avant que les producteurs ne daignent l'en sortir. Fait d'autant plus étrange que Whiteout est l'occasion pour le duo Dominic Sena / Joel Silver de se reformer après le spectaculaire Opération Espadon, avec en tête d'affiche la non moins spectaculaire Kate Beckinsale dans le rôle de Carrie Stetko, seule fliquette d'une base américaine en plein Antarctique devant résoudre le tout premier cas d'homicide dans ce patelin aussi paumé que dangereux (avec une température pouvant atteindre les -84°C, il y a de quoi).
Les admirateurs de la belle seront d'ailleurs aux anges, les premières minutes nous donnent à admirer les superbes formes d'une actrice en forme dans une séquence de déshabillage qui met les formes pour faire subitement remonter la température, même si au demeurant elle a peu d'intérêt.
A côté de cela, il faut bien admettre que c'est le désert (blanc) : scénario écrit avec des moufles (inspiré pourtant du comic book créé par Greg Rucka et Steve Lieber), rebondissements qui laissent de glace, avec un finale loin de jeter un froid, sans parler d'une mise en scène impersonnelle malgré un plan-séquence prometteur (après l'écran-titre) et une capacité à nous immerger dans une atmosphère à la fois claustrophobe et inquiétante. Sena nous montre de belles images mais fait bien peu de choses de son enfer blanc et ne parvient pas à nous faire craindre l'extérieur, à contrario d'un Carpenter qui rendait l'extérieur aussi flippant que l'intérieur dans le monumental The Thing. Ça se regarde donc comme un bon téléfilm mais ça s'oublie aussi facilement qu'un épisode de Derrick.
Les admirateurs de la belle seront d'ailleurs aux anges, les premières minutes nous donnent à admirer les superbes formes d'une actrice en forme dans une séquence de déshabillage qui met les formes pour faire subitement remonter la température, même si au demeurant elle a peu d'intérêt.
A côté de cela, il faut bien admettre que c'est le désert (blanc) : scénario écrit avec des moufles (inspiré pourtant du comic book créé par Greg Rucka et Steve Lieber), rebondissements qui laissent de glace, avec un finale loin de jeter un froid, sans parler d'une mise en scène impersonnelle malgré un plan-séquence prometteur (après l'écran-titre) et une capacité à nous immerger dans une atmosphère à la fois claustrophobe et inquiétante. Sena nous montre de belles images mais fait bien peu de choses de son enfer blanc et ne parvient pas à nous faire craindre l'extérieur, à contrario d'un Carpenter qui rendait l'extérieur aussi flippant que l'intérieur dans le monumental The Thing. Ça se regarde donc comme un bon téléfilm mais ça s'oublie aussi facilement qu'un épisode de Derrick.
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on 28 octobre 2009
at mercredi, octobre 28, 2009
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Critique de film
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