Deux potes hétéros. Un pari insensé. Celui de coucher ensemble devant une caméra pour l'amour de l'art. L'idée est intéressante, d'autant qu'elle est explorée avec intelligence puisqu'au potache vulgaire et choquant, la réalisatrice Lynn Shelton préfère tricoter des dialogues savoureux afin d'explorer la sexualité masculine et mettre à mal les conventions de l'amitié et de la morale dans une Amérique toujours peu enclin à échapper à ses vieux démons puritains.
C'est à la fois la force et la faiblesse de cette comédie piquante, car à trop chercher dans le consensuel quand le sujet est prétexte aux folies les plus audacieuses, il émane d'Humpday une étrange sagacité qui dérange, une incapacité à frapper fort là où un Woody Allen n'aurait pas manqué sa cible, en particulier durant le finale faussement philosophique nimbée d'une mélancolie surannée malgré le talent des deux acteurs portant le film à bout de bras, tentant de faire oublier que la mise en scène tourne à vide et que les ressorts comiques ne sont pas suffisamment exploités.
C'est à la fois la force et la faiblesse de cette comédie piquante, car à trop chercher dans le consensuel quand le sujet est prétexte aux folies les plus audacieuses, il émane d'Humpday une étrange sagacité qui dérange, une incapacité à frapper fort là où un Woody Allen n'aurait pas manqué sa cible, en particulier durant le finale faussement philosophique nimbée d'une mélancolie surannée malgré le talent des deux acteurs portant le film à bout de bras, tentant de faire oublier que la mise en scène tourne à vide et que les ressorts comiques ne sont pas suffisamment exploités.
Rang : C
Plus d'infos sur ce film
This entry was posted
on 07 octobre 2009
at mercredi, octobre 07, 2009
and is filed under
Critique de film
. You can follow any responses to this entry through the
comments feed
.