12
oct
Hôtel Woodstock

Non pas qu'Ang Lee soit incapable de nous livrer une oeuvre pleinement aboutie, le conflit de générations, l'un de ses thèmes de prédilection, est ici parfaitement mis en exergue, et sa capacité à nous plonger dans l'atmosphère fiévreuse de la fin des sixties est époustouflante. La mise en scène inspirée et une photographie bien léchée participent de cet effet, le flower power nimbant la pellicule avec délicatesse et originalité. Mais si une mélancolie lancinante épouse les traits de la comédie sans pour autant basculer dans le manifeste nostalgique, elle a surtout pour vertu étrange de rendre l'ensemble bien ennuyant ! Et les vingts dernières minutes, démonstratives à souhait, n'aident en rien à convaincre de la solidité de l'entreprise. Un comble pour un film se penchant sur une époque aussi exaltée de l'humanité.
Rang : C
Plus d'infos sur ce film
This entry was posted
on 12 octobre 2009
at lundi, octobre 12, 2009
and is filed under
Critique de film
. You can follow any responses to this entry through the
comments feed
.