Ang Lee, c'est un peu comme le Kinder surprise : si on se régale toujours avec le chocolat, il n'est pas sûr que le jouet à l'intérieur soit plaisant. Il est en effet fascinant de voir à quel point le cinéaste taïwanais est capable d'alterner le bon (Tigre et dragon, Le Secret de Brokeback Mountain) et le moins bon (Hulk, Lust, Caution). Malheureusement pour Hôtel Woodstock, peinture décalée et anecdotique de la jeunesse d'antan, on boxe davantage dans la seconde catégorie.
Non pas qu'Ang Lee soit incapable de nous livrer une oeuvre pleinement aboutie, le conflit de générations, l'un de ses thèmes de prédilection, est ici parfaitement mis en exergue, et sa capacité à nous plonger dans l'atmosphère fiévreuse de la fin des sixties est époustouflante. La mise en scène inspirée et une photographie bien léchée participent de cet effet, le flower power nimbant la pellicule avec délicatesse et originalité. Mais si une mélancolie lancinante épouse les traits de la comédie sans pour autant basculer dans le manifeste nostalgique, elle a surtout pour vertu étrange de rendre l'ensemble bien ennuyant ! Et les vingts dernières minutes, démonstratives à souhait, n'aident en rien à convaincre de la solidité de l'entreprise. Un comble pour un film se penchant sur une époque aussi exaltée de l'humanité.
Non pas qu'Ang Lee soit incapable de nous livrer une oeuvre pleinement aboutie, le conflit de générations, l'un de ses thèmes de prédilection, est ici parfaitement mis en exergue, et sa capacité à nous plonger dans l'atmosphère fiévreuse de la fin des sixties est époustouflante. La mise en scène inspirée et une photographie bien léchée participent de cet effet, le flower power nimbant la pellicule avec délicatesse et originalité. Mais si une mélancolie lancinante épouse les traits de la comédie sans pour autant basculer dans le manifeste nostalgique, elle a surtout pour vertu étrange de rendre l'ensemble bien ennuyant ! Et les vingts dernières minutes, démonstratives à souhait, n'aident en rien à convaincre de la solidité de l'entreprise. Un comble pour un film se penchant sur une époque aussi exaltée de l'humanité.
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on 12 octobre 2009
at lundi, octobre 12, 2009
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Critique de film
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