Il y a les comédies romantiques qui parlent d'amour et il y a les films sur l'amour qui se fichent du romantisme. Dès les premiers moments, une voix-off nous interpelle sur la nature profonde de (500) jours ensemble : ce film ne raconte pas comment un couple va se former ou se déchirer, mais témoigner de la difficulté de vivre à deux. D'autant que le scénario, incroyablement malin, retrace avec une justesse désarmante l'amour univoque, mettant en lumière le fait que parfois l'amour est une trahison, un rendez-vous manqué qui mystifie et brise les instincts dictés par la raison.
Tom lui n'en finit plus de succomber aux tourmentes passionnelles. Il aime Summer à la folie. Seulement Summer n'y voit que folie dans le fait d'aimer. Le couple se forme, et Tom pense qu'"amour" rime avec "toujours", Summer avec "quelques jours". Le clash était inévitable, la douleur lancinante également. Noyant son chagrin dans l'indolence et l'amertume, la nostalgie étreint dès lors le pauvre Tom qui cherche les indices lui ayant échappé. Avec une extrême habileté, le montage superpose jours de bonheur et signes de fatalité, poussant le récit à l'éclatement, les souvenirs n'ayant que faire de la chronologie des événements lorsqu'ils nous assaillent. Et dans un cocktail détonnant d'univers galvanisés par les feutres colorés et les mélodies sirupeuses, la vénération maquillée en tendresse trouve une justification dans l'absence de lucidité, parce que l'on sait tous qui de l'amour ou de la raison ignore l'autre. Marc Webb a beau avoir fait un film de ces banalités qu'on se plaît à oublier, il n'en demeure pas moins qu'il n'en touche que de plus près l'authenticité. Et pour cela, on ne peut que l'en remercier.
Tom lui n'en finit plus de succomber aux tourmentes passionnelles. Il aime Summer à la folie. Seulement Summer n'y voit que folie dans le fait d'aimer. Le couple se forme, et Tom pense qu'"amour" rime avec "toujours", Summer avec "quelques jours". Le clash était inévitable, la douleur lancinante également. Noyant son chagrin dans l'indolence et l'amertume, la nostalgie étreint dès lors le pauvre Tom qui cherche les indices lui ayant échappé. Avec une extrême habileté, le montage superpose jours de bonheur et signes de fatalité, poussant le récit à l'éclatement, les souvenirs n'ayant que faire de la chronologie des événements lorsqu'ils nous assaillent. Et dans un cocktail détonnant d'univers galvanisés par les feutres colorés et les mélodies sirupeuses, la vénération maquillée en tendresse trouve une justification dans l'absence de lucidité, parce que l'on sait tous qui de l'amour ou de la raison ignore l'autre. Marc Webb a beau avoir fait un film de ces banalités qu'on se plaît à oublier, il n'en demeure pas moins qu'il n'en touche que de plus près l'authenticité. Et pour cela, on ne peut que l'en remercier.
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on 19 octobre 2009
at lundi, octobre 19, 2009
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Critique de film
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