J'avais totalement zappé que c'était les Golden Globes aujourd'hui. Heureusement que t'es là papy Astraal !

Les résultats étonnamment ne me font pas bondir au plafond comme quasiment chaque année, même si j'aurai préféré voir Inglourious Basterds à la place d'Avatar, mais c'est un détail. Dans l'ensemble, je trouve les récompenses plutôt justifiées, même si Un prophète aurait pu déloger Le Ruban Blanc, par exemple. Le cas "Meryl Streep" peut aussi prêter à discussion dans la mesure où Julie & Julia est loin d'être un grand film, mais sa performance elle était remarquable. Il faudrait voir Nine pour comparer avec celle de Marion Cotillard qui parait-il a été également formidable.

Road to Oscars, now !

J'avoue que j'étais plus pour Quentin également, mais le choix Avatar se justifie.

Meryl elle est vraiment ouf dans Julie & Julia, le choix me parait justifié personellement.

Totalement d'accord avec vous : je pense que Inglorious aurait été plus à sa place ici qu'Avatar. Les deux sont des films populaires et qui ont eu du succès, mais Inglorious Bastard possède beaucoup plus de qualité qu'Avatar (euphémisme inside).
Je suis totalement d'accord avec le choix du Ruban Blanc, même si l'année a été riche, avec Le Prophète, Il divo (mais il date peut-être de l'an dernier, je ne me rappelle plus).

Je suis quand même assez surprise par l'absence de Viggo Mortensen, et de The Road en général. Film assez particulier, mais très intéressant dans la manière de retranscrire le style très étrange de MacCarthy.

@ Céline/Rhia : Tout d'abord bonjour et bienvenue à toi, puisqu'il me semble, me corriger si je me trompe, que c'est là le premier commentaire que tu laisses sur notre humble blog. Nous t'en remercions d'ailleurs (nous ne sommes jamais contre le plaisir d'accueillir les demoiselles en ces lieux, qui semblent les apprécier bien plus que les hommes - à croire que le (beau) vers fait fuir le mâle !)

Digression étant faite, je ne peux pas te contredire concernant Inglourious Basterds puisqu'il est de très loin mon chouchou (Gran Torino aurait eu également et à mon avis son mot à dire, mais il souffle un vent anti-eatwoodien ces derniers temps à l'académie des Oscars qui fait peine à voir).

Concernant Le Ruban Blanc, bien mal m'en a pris, mais je n'ai pas réussi à dégager le temps nécessaire dans mon emploi du temps pour aller le voir (il fait donc parti de ces très rares films que je n'aurai pas vu cette année). D'autant qu'à part deux, peut-être trois films, je dois confesser un désamour certain pour son réalisateur. Nous verrons bien ce que fera Le Prophète, mais n'étant pas chauvin, loin de là (je me demande encore d'ailleurs pourquoi j'insiste tant à aller voir toutes les productions françaises au cinéma tant l'immense majorité m'ennuie), je ne serais pas spécialement derrière lui non plus.

Je ne m'étonne pas de l'absence de The Road dans la mesure où le genre-même du film n'est pas un genre "oscarisable". Il ne faut pas oublier qu'avant Lord of the Rings, l'heroic fantasy était aussi un genre conspué par les "têtes pensantes" du septième art. Idem pour la SF avant Star Wars. Il faudrait un immense film pour que l'on voit dans le genre post-apocalyptique les traces d'une oeuvre consirable en tant que chef-d'oeuvre. Or, concernant La Route, ce n'est pas le cas.

(J'ai déjà laissé des commentaires juste sous le nom de Céline, Le Rhia n'étant là que pour Astraal, si jamais il passe sur ce blog, me reconnaissance ! J'en profite en passant, pour te dire que je suis très heureuse de te voir de retour !)

Je ne connais pas les autres films de Haneke, je ne pourrais donc pas comparer. Mais j'ai trouvé le Ruban blanc d'une grande finesse, d'une grande intelligence, et d'une maîtrise parfaite. Je te conseille de le voir en DVD quand il sortira : j'ai hâte d'avoir ton avis.
Je suis d'accord avec toi en ce qui concerne les film français. Le prophète tranche vraiment avec cette tradition. Il montre et ne démontre pas, n'explique pas ; pas de voix off pour te dire ce qu'il faut penser. Juste des faits, des images.
D'ailleurs, Le ruban blanc et le Prophète sont deux films qui s'opposent complètement sur ce point : l'un raconte une histoire à la manière d'un roman, l'autre nous la montre.

Merci de l'explication pour The Road. Je n'avais pas vu les choses comme ça, mais c'est effectivement le genre de raisonnement qui doit se passer dans la tête du jury.
En revanche, même si The Road n'est pas un chef d'oeuvre inoubliable, le jeu de Mortensen mériterait au moins une nomination. Dommage de se laisser aveugler par les préjugés...

@ Céline/Rhia : Astraal m'a expliqué les rapports que tu entretenais avec lui, je comprends mieux dès à présent :-)

Quand j'aurai vu Le Ruban blanc, je te ferai signe pour te dire ce que j'en pense. Mais puisqu'il a gagné la Palme d'Or au dernier Festival de Cannes, je suppute que l'oeuvre est chef-d'oeuvre. A voir ^^

Hum, et il t'as dit quoi Astraal sur ses rapports avec l'accorte demoiselle répondant au nom de Céline/Rhia ? (attention terrain miné :D)

Plus sérieusement, le Ruban blanc c'est un vrai de vrai film de réalisateur. Tout est léché, travaillé, archi construit. L'image est extraordinaire, sublime, mais, avec la lumière, c'est aussi une arme incroyable mise entre des mains expertes. Hanneke manie en virtuose tous les procédés qui lui permettent de créer du sens et de développer son propos, mais avec une légèreté et une finesse à nul autre pareil.

Le sujet est en outre particulièrement intéressant et réellement sublimé par la mise en scène. Bref, je pense que tu ne seras pas déçu.

@ ada : Il m'a dit qui elle était et ce qu'elle représentait dans son cercle d'amis. Je sais que le terrain est miné mais je n'en dis pas plus car ce blog est public et que ce qui a été dit relève du domaine privé.

On verra bien pour Le Ruban blanc, pour l'instant ce n'est pas une priorité. J'ai du cinéma des années 70 à rattraper ! (d'ailleurs je vais me faire L'Homme des hautes plaines d'ici quelques minutes, le temps de finir de répondre à vos commentaires)